Cet ouvrage concis et crucial extrait la pensée systémique du domaine informatique et mathématique pour la rendre tangible et concrète. Car certains des plus grands problèmes actuels sont essentiellement dus à des défaillances de systèmes. Ils ne peuvent être résolus qu'en prenant en compte l'ensemble des faits d'un système complexe, non pas isolément mais globalement, en tant que parties intégrantes d'un ensemble dont les différents composants sont dans une relation d'interdépendance
La trajectoire de Meghan Markle, passée du statut d'actrice inconnue à celui d'icône mondiale, est remarquable. Après une enfance passée sur les plateaux de cinéma à Hollywood, elle s'est battue pour devenir célèbre. Mais même quand elle a décroché le plus grand rôle de sa carrière, la gloire n'était pas au rendez-vous. En 2016, elle a créé un scénario de conte de fées en séduisant son prince charmant. Enfin, le monde est devenu sa scène.La famille royale a cru que l'immense succès du mariage du duc et de la duchesse du Sussex regardés et célébrés partout dans le monde, marquerait le début d'une nouvelle ère pour les Windsor. Pourtant, en une année, le rêve est devenu un cauchemar. Au lendemain du tristement célèbre Megxit et de l'interview du couple par Oprah Winfrey, le sort de la famille royale semble menacé.La perplexité du public est grande. Le succès de Meghan suscite tour à tour les éloges, l'embarras ou l'indignation. Déconcertés par la communication astucieuse du duc et de la duchesse du Sussex, peu de gens arrivent à cerner qui est vraiment Meghan Markle. On s'interroge un peu sur ces questions - pas sûres de comprendre. Les Windsor pourront-ils restaurer leur réputation ?S'appuyant sur des recherches approfondies, les sources de nombreux experts et des entretiens avec des témoins qui n'ont jamais parlé jusque-là, Tom Bower, le plus grand biographe britannique d'investigation, démêle l'écheveau d'une intrigue où se mêlent procès d'intention, politique courtisane et rêves d'enfance contrecarrés. Il nous livre ainsi une étonnante histoire d'amour, de trahison, de secrets et de vengeance.
« J'adore la vision qu'a Jean-Marie de cette époque enchantée qu'il a traversée avec grâce, comme s'il était là par hasard. J'aime la façon qu'il a d'épingler les bonheurs comme des papillons, de chasser les chagrins d'un revers de mot, comme des mouches, pudeur oblige. J'aime plus que tout le regard qu'il porte sur sa famille. Parmi tous les éclats de vie, souvenirs, rencontres, amitiés, amours, parmi Johnny et Sylvie, Jacques Dutronc et Françoise Hardy, Patrick Modiano et Françoise Sagan, et aussi les jeunes Guillaume Gallienne ou Édouard Baer dont il découvrait la fantaisie avant tout le monde, j'aime son album de famille. »
Un sac contenant un peu de terre d'Érythrée, du Ghana, une carte de bibliothèque, un bulletin scolaire..., autant de vestiges des vies brisées de ces hommes, femmes et enfants qui ont tout risqué pour un avenir meilleur. Les naufrages tragiques en Méditerranée ponctuent désormais l'actualité et ont fait de cette mer un véritable cimetière, mais un cimetière d'anonymes. En Italie, une femme médecin légiste, Cristina Cattaneo, s'est donné pour mission d'identifier chaque disparu. Elle raconte son travail d'enquête, au cours des mois passés à Melilli, en Sicile, après le naufrage du Barcone qui transportait près de 1 000 personnes. Une tâche qui n'a pas de fin heureuse, un travail solitaire, patient, humble et tenace, dont personne ne veut se charger et qui doit donc, toujours, justifier de sa nécessité : identifier des naufragés dont on ne sait d'où ils viennent et dont on peine à trouver ceux qui pourraient les réclamer... Dans ce livre qui a ému toute l'Italie jusqu'au pape, l'auteure nous rappelle que c'est pourtant ce travail, ce combat pour rendre justice aux morts sans nom, qui fonde notre humanité.
À la croisée de l'essai et des mémoires, Récits de la soif est un témoignage fascinant sur l'alcoolisme, le chemin vers la sobriété et leurs représentations. Prodigieuse érudition et plume acérée dignes d'une Susan Sontag ou d'une Joan Didion sont les ingrédients de cette cure salutaire.
Quel point commun entre Billie Holiday et Stephen King ? Entre Amy Winehouse, Marguerite Duras et l'auteure de ce livre ? L'art - l'art et l'addiction.
Après ses Examens d'empathie, Leslie Jamison se penche sur les liens entre écriture et toxicomanie, en commençant par sa propre expérience. De sa première gorgée de champagne au délitement de sa vie de jeune adulte, Leslie Jamison livre un témoignage sincère sur l'emprise de l'alcool et son chemin vers la sobriété. Elle met en regard sa propre trajectoire éthylique avec celles de femmes et d'hommes de lettres tels que Raymond Carver, William Burroughs, Jean Rhys et David Foster Wallace, déboulonnant page à page le mythe de l'ivresse inspirée. Ce choeur de voix dessine les contours d'un récit commun qui en dit autant sur les toxicomanes que sur la société qui, selon la couleur de leur peau, leur origine sociale ou leur genre, réécrit leurs histoires.
À la croisée de l'enquête socio-littéraire et des mémoires, le nouveau livre de l'héritière de Susan Sontag et de Joan Didion est un témoignage fascinant ainsi qu'une somme d'une prodigieuse érudition sur l'addiction, et, plus encore, une cure collective salutaire.
« Lisez ce livre : vous saignerez et vous vous sentirez protégés en même temps.
C'est la magie d'Ece Temelkuran. ».
Roberto Saviano, auteur de Gomorra.
Aujourd'hui, les incendies de forêt qui ont ravagé l'Australie et la Californie ont clairement montré que nous étions au milieu d'une catastrophe climatique. Aujourd'hui, la pandémie nous a révélé à quel point nos systèmes économiques étaient précaires, et les théories du complot assiégeant les élections américaines ont prouvé la même chose de nos démocraties. Les responsables politiques n'ont pas la solution. En vérité, ils sont, le plus souvent, le problème.
Alors que fait-on ?
Dans Ensemble. Dix choix pour un meilleur présent, Ece Temelkuran décide de répondre à cette question épineuse, en appliquant ce qu'elle appelle « dix choix de vie ». Choisir de croire plutôt que d'espérer passivement ; affronter la réalité pour en faire surgir la beauté du monde ; apprivoiser ses peurs pour bien nous connaître ; la dignité plutôt que la fierté ; l'attention plutôt que la colère ; la force au pouvoir, et bien d'autres encore.
Grâce à sa prose courageuse, persuasive et convaincante, la journaliste turque nous fait entendre un véritable cri d'urgence. Nous devons agir et réagir ensemble : il n'y a pas de place pour un futur incertain. Nous avons besoin de réponses tout de suite, maintenant, pour déterminer notre avenir.
Quiconque a lu Joseph Conrad n'a pas manqué d'être frappé par sa vision du monde. L'orphelin d'origine polonaise, devenu marin à l'âge adulte, ne s'est pas contenté de parcourir les océans avant de s'installer en Angleterre et de devenir l'écrivain à succès que nous connaissons, il a su lire les ténèbres de son époque et en faire un tableau aussi cruel qu'actuel.
Subtil mélange d'histoire, de biographie littéraire et de récit de voyage, cette enquête nous invite à embarquer, avec pour boussole et cartes maritimes les ouvrages mêmes de Joseph Conrad, sur des bâtiments de la marine marchande qui nous conduisent, comme Conrad naguère, aux quatre coins du globe. En retraçant les périples de l'auteur de Lord Jim, de la Malaisie au Congo en passant par les Caraïbes, Maya Jasanoff s'interroge sur la naissance d'une globalisation politique et cynique, expression de la domination sociale et économique d'un Occident prédateur, dont Conrad fut le témoin privilégié à la fin du XIXe siècle.
L'impérialisme et le colonialisme, le capitalisme exacerbé, les flux migratoires, le racisme d'État et le racisme de l'homme blanc, la révolution des communications... sont autant de sujets abordés par le célèbre écrivain dans une oeuvre véritablement visionnaire, dont Maya Jasanoff nous montre qu'elle reflète avec force les problématiques et les défis du monde moderne.
Professeure d'histoire à Harvard (Empire britannique et Histoire globale), Maya Jasanoff a reçu de nombreuses distinctions pour son oeuvre. Classé parmi les « meilleurs livres de l'année 2017 » par le New York Times, Le Monde selon Joseph Conrad a notamment reçu le prestigieux prix de Littérature historique Cundill 2018 et a été sélectionné la même année pour le grand prix britannique, « The James Tait Black Prize ».
Attilio Stajano est volontaire dans l'unité de soins palliatifs d'un hôpital bruxellois. À travers les personnes qu'il rencontre au sein de ce service, mais aussi à travers sa propre expérience de la fin de vie, il nous donne à voir des histoires et des sensibilités très différentes, qui ont pourtant toutes un trait commun : à la fin, quand les gestes et les mots se font rares, il ne reste que l'amour.
« On sort de la lecture de ce livre convaincus qu'il ne faut pas passer à côté de cette expérience de l'accompagnement d'un autre, proche de sa mort. Il ne faut pas en avoir peur.
Laissons parler notre coeur, laissons notre intuition guider nos gestes. nous découvrirons en nous des ressources insoupçonnées, une tendresse, un tact, une disponibilité dont nous ne nous sentions peut-être pas capables. Bref, nous sortirons de cette expérience plus généreux et plus humain, car au seuil de la mort, c'est bien l'amour qui a le dernier mot. ».
Marie de Hennezel
No existe un tratamiento sistemático del comunismo en su concepción marxista, ni tampoco la obra presente intenta proporcionarlo. Sin embargo, al final de esta pequeña antología extraída de las obras de Marx, Engels y Lenin, el lector podrá apreciar fácilmente la pertinencia de la definición del comunismo como la causa de toda la humanidad. A lo largo de la sucesión de fragmentos recogidos en orden cronológico, en un lenguaje que poco a poco se despoja de las influencias de la filosofía hegeliana que les ha formado, Marx, Engels y, posteriormente, Lenin, nos entregan sus reflexiones sobre la prospectiva comunista. Se trata de breves extractos que afrontan la futura sociedad sin clases según los diferentes puntos de vista que de vez en cuando son sugeridos o impuestos por la lucha política. De hecho, para Marx y Engels el comunismo « no es un estado que debe implantarse, un ideal al que ha de sujetarse la realidad ». Ellos llaman « comunismo al movimiento real que anula y supera el estado de cosas actual ». Su interés prevaleciente no está dirigido a describir la sociedad del mañana sino a estudiar los procesos que hoy preparan la consecuencia históricamente necesaria del comunismo. Su empeño está totalmente absorbido por la lucha - teórica, política y organizativa - para eliminar las resistencias que obstaculizan el « movimiento real » hacia la abolición de la propiedad privada.