En 2033, un épisode apocalyptique a chassé les humains de la surface de la Terre, désormais inhabitable.
À Paris, les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain, où ils ont tant bien que mal organisé des microsociétés de la pénurie.
Des communautés sont installées au niveau de certaines stations, plus ou moins en contact, souvent en conflit, la lecture et l'écriture ont quasi disparu, la surface est crainte parce qu'irradiée, Rive Droite est un lieu maudit.
De couloirs obscurs en stations délabrées, le lecteur est emporté à la suite de :
- Madone de Bac qui, pour unifier politiquement Rive Gauche, entreprend un périple pour rallier les potentats locaux à sa vision fédératrice ;
- Roy, qui vénère les livres et pense que la surface est accessible voire vivable ;
- Juss, un fouineur qui découvre de nouveaux passages entre les stations, grâce aux capacités nyctalopes de sa protégée, Plaisance. Leur couple atypique dans ce monde brutal est particulièrement attachant.
Dans les méandres des boyaux de Paris, à défaut de lumière, les émotions sont plus vives, les rancoeurs plus tenaces, les haines plus exacerbées. Une oeuvre, sombre et baroque, en trois volumes : Rive Gauche, Rive Droite, Cité.
Rive Gauche, tandis que Parn entame la reconquête du trône pastoral dorénavant occupé par Augir, et que Ta Li se lance dans l'exploration de Rive Droite et de ses territoires, Madone poursuit son rêve de Fédération.
Pourtant la mort d'Urm et les nombreuses et sanguinaires oppositions dressées contre elle lui font douter du bien-fondé de son projet. D'autant que sa fille Ionale et sa consoeur dvinn Ésia affirment avec insistance que le temps est venu pour les Métrolites de remonter à la surface.
Rive droite, Juss, Plaisance, Roy et Aube se dirigent quant à eux vers Cité, poursuivant leur quête du légendaire Maître du Temps, qui détient sans doute des informations importantes pour l'avenir des habitants de Métro 2033. Leur parcours est semé d'embûches, entre les Tourmenteurs et autres Rageurs, peuples cannibales, qui sévissent dans les galeries de Rive Droite, et la Fraternité des veilleurs de Saint-Lazare, lesquels ne voient pas d'un bon oeil l'irruption de ces habitants de Rive Gauche qui pourraient bouleverser leur ordre séculaire.
Le Maître du Temps sera-t-il la clef qui permettra à Juss et ses compagnons de comprendre ce qui se passe à la surface ? Car n'y a-t-il vraiment personne là-haut ?
Les cérémonies d'élévations, seules indications de l'état de la surface, étaient-elles le reflet de la réalité, ou bien des leurres destinés à maintenir coûte que coûte les Métrolites sous terre ?
Zoé est lycéenne lorsque le mouvement social devient insurrectionnel. Elle assiste à une répression sanglante dans le bâtiment qu'elle occupe avec ses camarades. Elle croit aux Quartiers libres qui se construisent dans la rage et le dégoût de cette violence de l'État. Mais à force d'assassinats et de disparition, la révolte est écrasée par le régime. Les forces révolutionnaires se morcellent alors que l'autoritarisme se renforce. Subtil béton n'est pas l'histoire de cette insurrection, mais de ce qui reste après la défaite, ce qui peut être reconstruit.
Deux années après la Dispersion, un collectif vit en clandestinité dans une maison en périphérie d'une grande ville portuaire. Pour certaines, c'est un choix : Koma ou Faz trafiquent leur identité officielle et permettent au groupe d'acheter ce qu'elles ne peuvent créer ou réparer.
Izem et ses enfants, déchu·e·s de leur nationalité, ou Alex et Pedro, condamné·e·s à 5 ans de prison, n'ont pas d'alternative. Comment vivre et résister en clandestinité ? Comment trouver l'énergie pour penser à demain après la déferlante répressive et les grands espoirs meurtris ? Comment faire à nouveau confiance lorsqu'un mouvement, frémissement du passé insurrectionnel, semble se lever sur le port non loin ?
La clandestinité n'est pas la solution de tou·te·s. Zoé a commencé sa vie d'adulte en vivant cette répression, visitant régulièrement son meilleur ami, Vinyl, mutique depuis les événements traumatiques du lycée. Onik, elle, a quitté le mouvement squat pour une vie de précarité officielle, afin de ne pas abandonner sa mère et son frère. Les vies dans la légalité, surveillée en permanence, des drones à la géolocalisation, ne rencontrent pas les mêmes problèmes que celles dissimulées, mais n'en sont pas moins complexes.
Et puis, il y a Tor. La super-militante, celle qui fait le lien entre les clandestinités, qui amènent des gens vers la lutte, celle dont on tombe amoureuse, celle qui a des contacts à la préfecture. Celle qui n'a pas donné de nouvelles depuis tant de temps.
En 2033, un épisode apocalyptique a chassé les humains de la surface, désormais inhabitable.
À Paris, les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain, où ils ont tant bien que mal organisé des microsociétés de la pénurie.
Des communautés sont installées le long des lignes de métro et dans les stations accessibles, plus ou moins en contact, souvent en conflit ; la lecture et l'écriture ont quasi disparu ; la surface est crainte parce que irradiée ; Rive Droite est un lieu maudit.
Esther, archécologue lyonnaise de son état, est assermentée pour se servir en photos et vidéos dans les bases de données des utilisateurs de smartphones des générations passées, afin de mener à bien des rénovations d'espaces naturels. Quand elle s'aperçoit que dans son archivage de téléphone une vidéo de l'appartement où elle vivait pendant le confinement du printemps 2020 a été modifiée, elle ne prend pas la chose à la légère et comprend vite qu'elle n'est pas seule à être impactée.
Mais se met-on en chasse simplement pour récupérer un balcon fleuri sur une vidéo ?
Au fil des cinq actes de ce récit, Esther n'a de cesse d'essayer de comprendre ce qui se joue à l'échelle intime (le vol de ce souvenir l'a-t-il changée ?) et de la société (une manipulation de masse est-elle en cours ?), ce qui nécessite de savoir qui est derrière tout ça : un humain ou une machine ?
Au rythme effréné de sa quête, Esther cible des partenaires - un flic de Dijon, spécialisé dans la traque de pédophiles, une comédienne devenue public analyst pour un théâtre de Lille, un youtubeur angevin, une chercheuse en intelligence artificielle recluse dans la banlieue d'Amiens -, en fonction de la nature du souvenir qui leur a été ou sera « volé », et les persuade de l'aider à tisser la toile qui permettra de résoudre la folie à l'oeuvre.
Car il y a bien folie. Qui ou quoi que ce soit qui orchestre ce détournement, il a été débordé par ses intentions ou ses troupes... D'ailleurs, la société tout entière est en ébullition, car les manifestations antigouvernementales qui se multiplient partout en France, à coups de mots d'ordre sur les réseaux sociaux, deviennent de plus en plus incontrôlables.
Le dernier chapitre, qui occupe un tiers du roman et concerne la « chercheuse recluse », se double d'un époustouflant plan-séquence relatant la visite à Lyon de la Première ministre du gouvernement écologiste du moment, en pleine émeute des foulards blancs...
Dans un monde où la société est devenue artificielle, les intelligences artificielles pourraient-elles faire société ?
Quatre personnages - un trader, une chanteuse pop, un ancien tireur d'élite, une joueuse de jeu vidéo multijoueurs : chacun croit jouer pleinement sa carte sur l'échiquier de la société sans percevoir qu'il est piégé dans des fictions confortables dont il n'est pas le seul acteur.
Plus un. Hans / Joachim dont ils croisent tous la route. Ce mystérieux jeune homme, tantôt séduisant, tantôt menaçant, est décidé à confier le destin de nos sociétés à des machines. Ce qui va contraindre nos personnages à coopérer, à se rencontrer pour empêcher l'irréversible.
Et des IA...
Surveillance globale et respect de la vie privée sont au coeur de ce roman qui se joue aussi de nous, car l'auteur est lui-même illusionniste hors pair.
Le 17 octobre 1960 à 11 h 45 du matin, la DS présidentielle fut prise sous le feu d'une mitrailleuse lourde dissimulée dans un camion à la Croix de Berny. Le Général décéda quelques instants plus tard sur ces dernières paroles : « On aurait dû passer par le Petit-Clamart. Quelle chienlit. ». De Gaulle mort, pas de putsch des généraux, pas d'OAS, pas d'accords d'Évian, pas de référendum, et une guerre d'Algérie qui se solde par la partition du pays : Alger et Oran restent françaises. De nos jours, à Alger, l'obsession d'un collectionneur de disques pour une pièce rare des années 60 le conduit à soulever un coin du voile qui occulte les mystères de cette guerre et de ses prolongements.
Sur ce roman foisonnant de plus de cinquante narrateurs (dont Albert Camus, bien sûr) souffle le vent d'une Histoire qui n'est pas la nôtre mais qui aurait pu l'être, à partir des années 60. C'est cela l'uchronie, la vraie, ni nostalgique ni passéiste, mais à contre-courant de la pensée dominante : cela dit que si tout aurait pu se passer autrement, et donc que le futur aussi pourrait être autrement. Le texte le plus ambitieux de Roland C. Wagner - 15 ans de mûrissement, 5 ans d'écriture -qui puise dans sa vie d'enfant et dans les partis pris de ses oeuvres précédentes : la violence et l'ultra-libéralisme ne sont pas une fatalité. Un grand roman de littérature et d'extrapolation sociologique.
Paris, 2063.
Harcelé par l'antipathique inspecteur Trovallec dit " le Dénébien ", c'est pour se disculper d'une accusation de meurtre que doit enquêter cette fois Temple Sacré de l'Aube Radieuse, le détective millénariste au chapeau vert fluo. Où l'on pénètre la complexité de la psychosphère et où la Grande Terreur de 2013 apparaît sous un éclairage nouveau. Où se profile aussi l'ombre menaçante de Dragon Rouge, un archétype " fondamentalement archaïque ".
L'enjeu ? Rien moins que le destin éthique de l'humanité. La richesse et l'originalité de ce roman lui ont valu une moisson de prix littéraires.
25 juillet 806 Deuxième jour de traque. Depuis le départ du château, la pluie n'a pas cessé de tomber. Je profite d'une roche en surplomb pour abriter le journal et écrire ce premier compte-rendu. Arrivés sur les alpages, nous avons suivi la crête pour trouver des indices. Rien ne nous avait préparés à ce que nous avons trouvé là. Un autre campement avait été édifié à cinquante pas à vol d'oiseau du premier et tout indique qu'alors que nous pensions notre retard considérable,ses occupants s'en étaient allés quelques heures auparavant.
Entrez dans l'univers des 7 royaumes où sévit l'inquisition, et découvrez le secret de l'origine du sang bleu.
Mon nom est Temple Sacré de l'Aube Radieuse, mais vous pouvez m'appeler Tem.
Pour cent euros par Jour plus les frais, vous pouvez aussi louer mes services. Je suis détective privé. Mon atout majeur ? Le Talent de transparence qui me permet de passer inaperçu. Mais qui m'oblige aussi à des efforts vestimentaires pour ne pas passer inaperçu. Paris, 2063. L'homme au chapeau vert fluo enquête sur la disparition d'une jeune fille enrôlée dans la secte des " copistes ". Avec l'aide inestimable de Gloria, l'intelligence artificielle anarchiste, fondatrice du Collectif Louise Michel pour la libération des citoyens virtuels.
Mon nom est Temple Sacré de l'Aube Radieuse, mais vous pouvez m'appeler Tem.
Pour cent euros par jour plus les frais, vous pouvez aussi louer mes services. Je suis détective privé. Mon atout majeur ? Le Talent de transparence qui me permet de passer inaperçu. Mais qui m'oblige aussi à des efforts vestimentaires pour ne pas passer inaperçu. Paris, 2063. Un demi-siècle après la " Grande Terreur primitive " qui a bouleversé les fondements de la société (pour le meilleur plutôt que le pire), voici le premier des FUTURS MYSTÈRES DE PARIS.
Où l'on enquête sur le meurtre en chambre close d'un physicien.
En 2030, l'enjeu vital autour duquel se battent les peuples et les nations n'est plus le pétrole mais l'eau potable. Sécheresse et réchauffement climatique obligent. Aussi, quand un petit pays d'Afrique assoiffé découvre, grâce à une image satellite piratée, une nappe phréatique dans son sous-sol, c'est la survie assurée ! Assurée ? Pas évident : un grand consortium américain, à qui appartient le satellite, revendique la possession de cette nappe et ne recule devant rien pour l'obtenir. Chargés de convoyer du matériel de forage, Laurie et Rudy s'engagent dans une aventure dont ils sont loin de mesurer les conséquences. Dans cette lutte acharnée, sur fond d'harmattan et de tornades, tous les moyens sont bons, politiques et militaires, mais aussi la sorcellerie... surtout quand vient s'en mêler la Divine Légion, une secte apocalyptique qui voit dans le fils cloné du P.-D.G américain l'incarnation d'un nouveau Messie... ou bien de l'Antéchrist ? Un thriller fantastique, aux enjeux économiques et humains saisissants, où Jean-Marc Ligny stigmatise la folie destructrice de notre monde « libéral ».
Le réchauffement climatique s'est emballé au point que la Terre devient une planète hostile à la vie. Partout la civilisation s'effondre, les hommes n'en ont plus pour longtemps, et ils le savent.
Va-t-on, comme Pradeesh Gorayan et sa famille, dans l'enclave sous dôme de Genève, poursuivre notre train-train comme si de rien n'était ?
Va-t-on, comme Mercedes Sanchez, en Espagne, se réfugier dans la religions et attendre des Anges venus du ciel qu'ils nous emportent au jardin d'Éden ?
Va-t-on, comme Fernando, le fils de Mercedes, rejoindre les Boutefeux et précipiter notre destruction dans une orgie de feu et de violence ?
Va-t-on, comme l'Italienne Paula Rossi, vendre corps et âme pour quelques médicaments ?
Va-t-on, comme Mélanie Lemoine, consacrer nos ultimes forces à sauver les derniers animaux ?
Va-t-on, comme le marin Olaf Eriksson et sa femme, fuir les îles Lofoten et chercher une terre un peu plus hospitalière, vierge de toute présence humaine ?
C'est le temps des exodes, et, tels des termines sur une bûche enflammée, les derniers hommes courent en tous sens pour échapper à l'enfer...
Entrez dans l'univers des 7 royaumes où sévit l'inquisition, et découvrez le secret de l'origine du sang bleu. Un événement en Fantasy française. Un premier roman, un coup de maître.
Quelque cent mondes composent la Confédération de Naflin, parmi lesquels la somptueuse et raffinée Syracusa. Or, dans l'ombre de la famille régnante, les mystérieux Scaythes d'Hyponéros, venus d'un monde lointain, doués d'inquiétants pouvoirs psychiques, trament un gigantesque complot dont l'instauration d'une dictature sur la Confédération ne constitue qu'une étape.
Qui pourrait donc leur faire obstacle ? Les moines guerriers de l'ordre Absourate ? Ou faudrait- il compter avec cet obscur employé d'une compagnie de voyages, qui noie son ennui dans l'alcool sur la planète Deux-Saisons ? Car sa vie bascule le jour où une belle Syracusaine, traquée, passe la porte de son agence...
L'Intégrale : Les guerriers du silence - Terra Mater - La citadelle Hyponéros.
Le Porteur d'eau est sombre. Ceux qui ont lu Exodes, dont cette nouvelle est un prélude, ne peuvent que s'en douter. L'espoir pour l'humanité est quasi inexistant.
S'opposent deux humanités. Il y a celle de Clara, de son cancer de la peau, de la chaleur omniprésente d'un soleil meurtrier, de la sécheresse qui amène son mari, Cédric, à faire un voyage terrifiant pour aller chercher de l'eau potable dans le village despotique voisin. Et il y a celle de Mélanie, sa soeur, à l'abri du climat dans sa ville sous dôme.
Quand, en 2019, lors d'une conférence sur l'avenir de l'eau, Eau de Paris invite Jean-Marc Ligny à écrire sur l'avenir de l'or bleu, c'est sa rareté qui prime pour lui. L'avenir de l'eau n'est pas l'océan, le réservoir, le fleuve. Non. Sa nouvelle est nommée Désert. Un voleur est venu faire ses ablutions dans la vasque d'une femme solitaire, tentant de survivre, viciant et s'appropriant la précieuse ressource. Alors que nous suivons son attente, fusil à la main, nous sentons chaque goutte de sueur perler de son visage.
2030/2300 nous somme de rester humbles face au passage du temps. D'un côté, cette nouvelle nous donne espoir dans la solution technologique. Paul Oaken, ingénieur géologue, détaille sur son blog l'installation en 2030 d'un puits de carbone, permettant de capter jusqu'à cinq années d'émission de CO2. Nous suivons le protocole des méticuleuses préparations du terrain jusqu'à la fermeture du dernier puits. Oaken ferme alors son blog « l'esprit tranquille et la conscience en paix ». Lorsque, trois siècles après, dans la même vallée, les gens commencent à mourir asphyxiés, il est clair pour le lecteur que les sages recommandations de l'ingénieur n'ont pas été suivies.
Lorsque nous ne crevons pas de chaud, c'est la possibilité d'un froid intense qui nous glace le sang. Dans La Frontière, nous suivons un garde dont l'habitude de l'horreur à briser toute empathie. En effet, à l'entrée de cet immense mur, dans sa casemate en tôle, il a pour ordre de tirer sur toute personne qui s'en approche du mauvais côté. Et il s'exécute sans tergiverser.
Cependant, lorsque dans la lunette de son fusil il aperçoit un chiot, son sens des priorités est ébranlé. Là où il était incapable d'humanité envers un autre humain, le voilà prêt à se mettre en danger pour un canidé.
De l'eau au carbone, des flux migratoires aux forteresses des plus aisés, Jean-Marc Ligny aborde, en se basant sur la littérature scientifique, nos futurs possibles.
Ce recueil n'est pas gai, pas plus que le bonheur, dirait Max Ophuls. Mais il est nécessaire, si nous voulons éviter ce qui arrive à vitesse grand V.
Ce fut juste après midi, peu avant le troisième appel à la prière, qu'Ammar ibn Khairan franchit la poterne des Cloches et pénétra dans le palais de l'Al-Fontina, à Silvènes, pour s'en aller assassiner le dernier khalife d'Al-Rassan.
Après ses voisins européens, l'armée de la République française, dirigée par le jeune prodige corse, le général Bonaparte, s'apprête à accoster en Angleterre. Tous les Français, dont de nombreux aristocrates en exil, sont expulsés du Royaume. Geneviève, chevalier d'Éon, ruinée et oubliée de la République, fait partie du lot. En route vers la capitale, elle tombe sur un camp où des gendarmes brûlent de nombreux corps, puis redécouvre un Paris quadrillé par les troupes au service du Comité de salut public. Au péril de sa vie, infiltrée dans les bas quartiers peuplés d'orphelins et de miséreux, elle commence son enquête.
De son côté, Louis, anciennement marquis de Sade, tente de maintenir un certain niveau de vie en publiant, sous pseudonyme, quelques articles bateaux dans les grandes gazettes. Lors d'une émeute chez un boucher dont la marchandise est réquisitionnée pour le front, il rencontre La Gigue, une jeune orpheline. Cette débrouillarde l'impressionne, et lui vient alors une idée pour signer de nouveau des articles de son nom : des portraits de ces enfants de la République, vivant de rapine et de mendicité, laissés à eux-mêmes dans la capitale.
Lorsque des hommes en redingote noire enlèvent une grande partie de la bande de La Gigue, Geneviève et Louis s'unissent pour découvrir ce qu'il se trame. Leurs découvertes les mènent du centre de Paris, où le Comité se réunit si souvent en secret, jusqu'à l'île Seguin et ses tanneries aux odeurs nauséabondes, sous l'ombre permanente d'un Robespierre qui ne se montre plus depuis l'attaque qui faillit lui coûter la vie. L'Incorruptible est devenu l'Invisible. La simple évocation de son nom arrête une discussion. Tant avance l'enquête, tant avancent les troupes de Bonaparte en Angleterre, laissant présager un retour de ce César qui pourrait mettre fin à la République.
Les Enfants de la Terreur se concentre sur ceux qui sont laissés en arrière de la marche de l'Histoire, de la marche des conquêtes. Traitant du statut des enfants dans la guerre, il n'en reste pas moins peuplé de personnages si singuliers et d'une ambiance d'un Paris révolutionnaire qu'il sait être joyeux et drôle.
À mille lieues du gore gratuit ou du roman de gare, ces personnages riches, à la fois attachants et glaçants, sont conduits à une mécanique d'action implacable par les aléas et par leurs émotions, et font de ce livre un «page-turner» absolu. Il a, du reste, été salué par la presse comme un renouvellement formidable du genre.
Projet cinématographique en cours : au scénario M.R. Carey et à la direction Colm McCarthy (Sherlock et Dr Who).
Un don n'est pas toujours une bénédiction.
Chaque matin, Mélanie attend dans sa cellule pour être emmenée en cours.
Quand ils viennent la chercher, le sergent Parks pointe son arme sur elle pendant que deux gardes la sanglent au fauteuil roulant. Elle pense qu'ils ne l'aiment pas. Elle dit en plaisantant qu'elle ne les mordra pas. Mais ils ne rient pas.
Mélanie est vraiment une fillette spéciale.
On est en Angleterre 20 ans après « la Cassure» :
L'écroulement de la civil isation humaine - une contami nation biologique a zombifié pratiquement toute la population de la planète. Les rescapés mettant tous leurs espoirs dans la recherche scientifique.
La petite fille du titre, c'est Mélanie, une surdouée chez qui les facultés mentales ont été décuplées par la contamination. Mélanie, sujet d'expérience, est enfermée avec d'autres enfants de son type dans une base militaire encore préservée où elle a été élevée et formée. On la sort chaque jour de sa cellule sanglée sur un fauteuil roulant pour la pousser, ainsi que d'autres enfants, dans la salle de cours l'où on dispense un simulacre d'enseignement.
L'aspect horrifique du roman à ce stade est basé sur une inversion: l'horreur, ce sont les humains, pas les zombies.
Mélanie, quoique dangereuse, n'est un monstre que pour les autres - elle a la psychologie d'une enfant sans défense et est très attachée à l'une de ses maîtresses, Mlle justineau. Le lecteur se prend immédiatement d'affection et d'empathie pour ces deux personnages féminins.
Deson côté, Mllejustineau esttaraudéepar laculpabilité car elle connaît le sort réservé à ces enfants zombies, qui seront disséqués vivants pour tenter de trouver un remède à l'agent pathogène qui a infecté l'espèce humaine; elle sait qu'elle n'est là que pour jouer les « bons fl ics» et tester leurs affects avant le coup de scalpel.
Les «méchants flics)) ce sont le professeur Caldwell, une scientifique qui cherche comment empêcher la poursuite de la contamination et le sergent Parks, qui gère l'aspect militaire de la base, et qui, sous des dehors de brute, a un faible pour justineau.
Cette mise en place scrupuleuse de la psychologie de chaque personnage est la force de ce roman dont la deuxième partie est tout en action: la base est soudain envahie par ceux qui vivent au-dehors.
Mélanie, soucieuse de protéger justineau des autres et d'elle-même, sauve à plusieurs reprises leur petit groupe de fuyards mais Caldwell, qui a mis la main sur un des labos mobiles suréquipés en matériel de défense et d'analyse mis au point lors des premiers temps de la contamination, compte bien continuer ses expériences sur le sujet qui lui reste: Mélanie. Qui est pourtant la seule chance de survie du groupe, voire de l'humanité ...
Paru en Grande-Breatgne, Australie et Nouvelle-Zélande en janvier 2014, sortie prévue aux États-Unis en juin 2014.
Un roman de fantasy d'avant le Déluge, avec des elfes, des lutins, des fées, des bourdons magiques... et des ograins. Ce peuple de métis ogres et nains est prolifique et agressif, en tout cas plus que les autres. De génération en génération, ils en arrivent à coloniser toute la planète, décimant la moitié des peuples natifs et réduisant le reste à la misère.
L'histoire est vue par les yeux de deux fées, uniques rescapées d'une époque où la magie s'exerçait librement sur la planète. Elles vivent parmi les mortels, dans une grande ville puante nommée Scrougne (parce que Ankh Morpork, c'était pris). Parmi leurs amis, un couple mixte - un sylvain et une ondine de rivière - ont pondu un petit gamin nommé Figuin, qui vit très mal le racisme et la misère auxquels il est confronté.
C'est alors qu'entre en scène un banquier.... Froid, inusable, immensément riche, il cherche à l'être plus encore. Il décide alors de creuser un fossé au beau milieu de la population scrougnaise, afin de jeter une moitié aux trousses de l'autre qui lui achètera des armes au passage.
Et pour cela, il lui faut un gamin un peu paumé à endoc- triner - ce sera Figuin - et à envoyer se faire exploser au milieu d'une fête, avec son bourdon en poirier savant.
Catherine Dufour, avec la verve désopilante qui a fait le succès de Blanche-Neige et les lance-missiles, renoue avec la fantasy, pour mieux dire l'histoire de la violence dans laquellle nous vivons et, en par- ticulier, le terrorisme et les deuils qui s'ensuivent.
Dans le monde des 7 royaumes, les légendes connues de tous parlent des sept rois au sang bleu qui conquirent le monde, vécurent mille ans et engendrèrent une descendance qui donna la noblesse et l'armée. Mais les rois ont aussi engendré une descendance roturière qu'on assassine au nom du culte du suprême dans l'unique but de préserver la hiérarchie féodale ...
Quand le sergent Orville, un mage qui s'ignore, dévie de sa simple mission de retrouver des enfants kidnappés, la légende prend vie, et peu à peu la résistance secrète de quatre siècles doit sortir de la clandestinité pour se battre au grand jour.
Monte dans la vallée, celle que tu verras à ta droite en arrivant dans le septième royaume. Tu te trouveras dans un cul-de-sac. On peut escalader la falaise, elle ne mesure pas même trois cents pieds. Il y a des prises, mais en montant sur la gauche, après les grandes chutes d'eau. Puis, une fois dans la vallée suspendue, marche environs deux semaines en collant la montagne sur le flanc nord. Tu trouveras un passage. Il sera probablement bouché par les arbres et les ronces, ça dépend des moments, mais je sais qu'Odalrik se débrouillera pour te faire venir à lui... Si ce vieux chameau est bien luné.
Ce roman de fantasy historique raconte les aventures croisées de deux personnages : Émile - ou Milo - paysan du bocage vendéen élevé par un prêtre ouvert aux idées révolutionnaires, et Cornuaud - ou Belzébuth - originaire du pays de Retz dans la périphérie nantaise, contraint de s'embarquer à bord d'un navire négrier. Nous les suivons dans la tourmente révolutionnaire des années 1792 à 1794. Aux figures historiques tels Robespierre ou Charrette se mêle une foule de personnages secondaires et d'êtres de légende qui nous font vivre la fin d'un monde et de ses archétypes.
1794 - Le dernier livre débute à la fin de l'année 1793, au moment de la Terreur. Près du Père des Pères, qu'il n'a pas eu le courage de tuer, Émile prend connaissance des secrets de sa naissance et du rôle qui lui est destiné au sein de l'organisation de Mithra, la religion favorite des légionnaires romains évincée au IIIe siècle par le christianisme. Il oublie le monde des créatures de la nuit et seul le souvenir de Perrette continue de le hanter.
Pendant ce temps, Cornuaud, enrôlé dans l'armée des volontaires de la Nation, se bat contre les insurgés, avant de croiser la route du marquis de Lescure et de Jean Augereau... et de changer de camp. D'ailleurs il ne cessera de passer, au gré des circonstances, de l'armée républicaine aux troupes vendéennes avant de rejoindre Nantes où sévit le sinistre Carrier, puis d'incorporer l'une des terribles colonnes infernales qui le mènera au coeur de la Vendée. Ainsi s'accomplira la vengeance de l'enjomineuse africaine qui le possède et se sert de lui pour moissonner les vies dans le pays de l'homme blanc.
La chair et la pierre sont de vieilles compagnes. Depuis des millénaires, la chair modèle la pierre, la pierre abrite la chair. Elle prend la forme de ses désirs, protège ses nuits, célèbre ses dieux, accueille ses morts. Toute l'histoire de l'humanité est liée à la pierre.
Quand on a 25 ans, un master en communication, une mère à charge et un père aux abonnés absents, on ne fait pas la difficile quand un boulot se présente.
Myriame a été embauchée pour faire de la veille réseaux dans une entreprise du côté de Bercy et elle découvre une organisation hiérarchique qui la fait grincer des dents : locaux délabrés, logiciel de surveillance installé sur les ordinateurs, supérieurs très supérieurs dans le style british vieille école.
Mais quand un de ces supérieurs s'intéresse à elle via Internet au point de lui obtenir un CDI et lui trouver un logement, elle accepte, semi-révoltée, semi-séduite...
Mauvaise idée ? Pas pire que le secret qu'elle porte, lié à la prise en charge d'un traitement anti-cancéreux dont sa mère a eu besoin.
Myriame est abonnée aux jeux dangereux dans tous les cas, et sa relation avec Duncan Algernon Vane- Tempest, comte d'Angus, décédé il y a un siècle et demi, est à sa mesure. Du moins le croit-elle.