À la veille de la Seconde Guerre mondiale, Felix Kersten est spécialisé dans les massages thérapeutiques. Pris entre les principes qui constituent les fondements de sa profession et ses convictions, le docteur Kersten consent à examiner Himmler, le puissant chef de la Gestapo. Affligé d'intolérables douleurs d'estomac, celui-ci en fait bientôt son médecin personnel. C'est le début d'une étonnante lutte, Felix Kersten utilisant la confiance du fanatique bourreau pour arracher des milliers de victimes à l'enfer. Joseph Kessel nous raconte l'incroyable histoire du docteur Kersten et lève le voile sur un épisode méconnu du XXe siècle.Édition adaptée facile à lire : malvoyance ; fatigue visuelle ; troubles de l'apprentissage ; troubles cognitifs ; troubles DYS ; dyslexie ; dysgraphie ; TDA/H ; alphabétisation, FLE.
Ambitieuse, passionnante, parfois effrayante, voici retracée l'épopée de l'humanité sur trois millions d'années. Une histoire globale des interactions humain-nature qui raconte comment nous avons modifié notre milieu et comment celui-ci nous a transformés en retour.
Réunissant Histoire, Anthropologie, Ethnologie et Géographie, cet ouvrage rempli d'anecdotes captivantes est aussi érudit qu'accessible et se dévore comme un roman.
« Il y a deux hommes en moi », a dit le Général à Alain Peyrefitte. Le militaire en lui peut être cassant, l'homme d'État est sans concessions, sauf celles qu'il sait faire en temps utile. Raide comme la justice, mais souple en pensée. Violemment drôle, écrivain parfait, orateur incomparable parlant au Conseil des ministres avec les mots d'un titi parisien. C'est le premier homme en lui, entre Gavroche et Bonaparte.
Le second est sensible, vulnérable quand on ne l'aime pas, cherche toujours l'amour du peuple et de ceux qui l'entourent, souffre comme un damné d'avoir été désavoué en 1969, et finalement, meurt de chagrin - c'est l'interprétation de son épouse.
Catherine Clément dresse ce double portrait du Général, sérieux, précis et sensible.
Sans sa soeur aînée Bronia, Marie Curie serait restée gouvernante d'enfants. Elle n'aurait jamais gagné Paris pour s'inscrire à la Sorbonne, ni épousé Pierre Curie, sans doute pas découvert la radioactivité et encore moins obtenu deux prix Nobel.
Sans Marie, Bronia Dluska ne serait pas devenue l'une des premières femmes médecins, elle n'aurait pas ouvert le meilleur sanatorium de Pologne ni dévoué autant d'énergie à ses engagements, côtoyant les esprits les plus brillants de son temps.
Portrait croisé de deux pionnières, entre la Pologne et Paris, de 1867 à 1934, dont les destins, les douleurs et les joies sont mêlés à la grande Histoire. Superbes biographies. Passionnant.
« Moi, Napoléon, le plus illustre personnage de l'histoire de France, je vais vous raconter mon histoire, mon histoire vraie, pas la légende. Je viens de dicter le Mémorial de Sainte-Hélène, la version officielle de ma vie, mais je rédige secrètement pour la postérité, un autre texte. Destiné à n'être publié que longtemps après ma mort, ce récit dit toute la vérité sur mon épopée. » Ce sont ces mémoires inédites qui sont exhumées aujourd'hui.
Érudit mais aussi sensible et teinté d'un humour à l'humeur noire, le texte de Robert Colonna d'Istria est une approche originale, délicieuse et très documentée de Napoléon.?
Le mai 68 de Frédéric Joignot, encore lycéen quand commencent les premières échauffourées.Il nous raconte son mai 68. Pas celui d'un dirigeant, pas celui d'un militant pur et dur, mais celui d'un piéton de Paris qui a vécu comme un rêve ce moment suspendu entre deux mondes.Du début à la fin, il a vécu les événements de mai : les manifs, les débats, les utopies échevelées. Puis il est sorti de son lycée caserne et comme toute une génération, il a étrenné une Liberté qui ne demandait qu'à chanter et danser.