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LSD : la nuit dont je ne suis jamais sorti
Christophe Tison
- Goutte D'Or Editions
- Goutte D'or
- 18 Octobre 2024
- 9791096906536
À l'âge de 15 ans, pour l'amour d'une fille, Christophe Tison avale un carton de LSD. Il va alors connaître "le merveilleux et l'innommable", "une ivresse sidérale", "un monde de frayeur noire". Cette expérience laisse une empreinte funeste et tenace dans son esprit ; plus une seule nuit de sa vie ne sera sereine. Afin de nous faire expérimenter ce trip sans fin, Christophe Tison nous raconte cette nuit, jusqu'alors demeurée secrète. En parallèle, il retrace, dans une enquête narrative, la véritable naissance du LSD, une drogue à l'histoire quasi démoniaque où l'on croise des nazis, la CIA et un gang de motards bien décidé à diffuser cette drogue sur toute la planète. La lecture de ce récit nous fait vivre tout ce qu'un trip au LSD peut avoir de sublime et de sombre.
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Soixante ans après Lolita, roman phare de Vladimir Nabokov écoulé à 50 millions d'exemplaires dans le monde, Christophe Tison donne la parole au personnage principal de cette oeuvre subversive : Lolita. Ému et fasciné par cette jeune fille dont il partage l'expérience - victime d'une relation abusive qu'il a racontée dans Il m'aimait, succès de librairie paru en 2004 chez Grasset - il a rédigé le journal de Lolita pour offrir une voix à l'adolescente. D'un monument, Christophe Tison a tiré un chef d'oeuvre. Dans une langue ciselée, il nous plonge dans les pensées lucides et futiles de Dolorès, nous fait ressentir l'ambivalence de sa situation.
Ce roman bénéficie du soutien de la Fondation Nabokov et de Maurice Couturier, universitaire spécialiste de Nabokov, traducteur officielle de Lolita.
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"La ville patrimoniale, toujours déjà en ruine et restaurée : son image de marque se vend.
Par un temps d'entre-deux, d'après-guerre, d'avant-guerre, de catastrophe en cours, trois gueules cassées se rencontrent et se rétablissent à la marge de ce paysage, chez eux dans les friches et les bâtiments à l'abandon.
La violence sourde est partout, civile et militaire, elle patrouille, éclate à l'occasion. Elle les a frappés tous les trois, Tav défiguré par une grenade, Gousse à la blessure inconnue. Le narrateur pousse son fauteuil, assigné à un devoir de mémoire immédiate et d'autosurveillance. Car s'ils sont victimes, miraculés, c'est aussi qu'ils sont coupables, ils devront rendre compte.
Il neige des cendres roses." -
"Les poubelles de la ville sont toujours pleines. À toute heure du jour et de la nuit, été comme hiver, ne semble soumise à variation que leur puanteur, leur volume est constant. Leur composition, je donnerais cher pour savoir s'il en est de même au lendemain des fêtes ou dans la saison creuse. Elles dégorgent sans cesse une matière encore distincte de papier alimentaire, de restes de déjeuner, de couches sales, de journaux lus d'un oeil, de tasses de carton, de bouteilles, d'emballages et de reflets que j'aime mieux ne pas supposer, à commencer par ceux des profonds conteneurs arrosés, chaque soir ouvrable, d'eau de Javel ou de mégots, pour les rendre impropres à la consommation de l'insolvable qui ne manquerait pas d'en tirer profit, comme il est d'usage aux portes de service des grands magasins."
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Sur les pas de l'Archange : L'archange, surnom du pilote Jean Mermoz
Gustave Olivier Tison
- Editions du Panthéon
- 10 Décembre 2024
- 9782754772082
« Le décollage, vers le nord de la capitale encore endormie, nous laisse apercevoir très vite le trait côtier qu'il suffit de longer pour atteindre le Banc d'Arguin. Le soleil qui se lève à l'est au-dessus de l'immense désert encore baigné de fraîcheur, n'est pas gênant pour la vue du pilote. Le petit avion est équipé, si besoin, d'un pare-soleil découpé dans du Styrodur léger. Point besoin pour le moment. Le soleil rasant n'est pas encore agressif. Il se contente de réveiller les dunes ondulées. »
Tropique du Capricorne, Tropique du Cancer puis mythique ligne de l'Aéropostale de Nouakchott à Dinard. Ce sont trois carnets de vol émaillés de réminiscences, de souvenirs lumineux d'escales qui sont racontés. La nostalgie est de chaque plan, un père évoquant son fils disparu, Gildas, pilote de chasse sur Mirage, et leur commune passion pour l'aviation. -
Un homme envoie un sms à sa maîtresse, au lendemain de leur première nuit. Mais par habitude, il expédie ce message à sa femme, qui est en voyage, sans portable et loin de tout réseau. Sa femme dont il est pourtant très amoureux. Elle aura le sms en rentrant, en se reconnectant. Et inévitablement, elle le quittera. Il a treize jours pour trouver une solution, treize jours pour tenter de comprendre cette énigme : pourquoi trompe-t-on ceux qu'on aime?
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" Le vrai merci, je l'ai appris de toi, dit Anna saluant la mémoire de son père ; le bonheur tient dans la beauté de soi que l'on surprend dans le regard de l'autre.
" L'art de Pascale Tison qui, tisse son texte dans une prose très poétique, évoluant par un jeu subtil de ricochets, de reflets et de résonances, fait transparaître le visage si troublant, fragile et violent de l'être humain.
Sylvie Germain préface
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En montagne, Suzanne se trouve devant un choix terrible : soit couper la corde qui retient son mari suspendu au-dessus du vide, soit couper celle de son amant. L'un des deux mourra, elle et l'autre seront sauvés. Quelques mois plus tard, Suzanne se tient sur le banc des accusés aux côtés de l'homme qu'elle a choisi de sauver. La corde coupée a éveillé les soupçons des enquêteurs. On revient alors sur le parcours fou de cette femme ordinaire, amoureuse de son mari et qui travaille avec lui dans leur entreprise de développement personnel. Une femme épanouie que rien ne destinait à avoir une double vie.Qui de son amant ou de son mari a-t-elle lâché dans le vide ? Pourquoi est-elle la victime d'une forme de cancel culture qui la forcera à s'exiler, puis à rentrer au péril de sa vie ? Pourquoi trompe-t-on quand même ceux qu'on aime ?Le choix de Suzanne est le destin à rebondissements de cette femme qu'une passion emporte au-delà d'elle-même et de sa vie ordinaire.
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Un chasseur s'écrase sur le tarmac de la base de Los Llamos, à Albacete, en Espagne, le 26 janvier 2015, à 15 h 16, tuant 11 aviateurs parmi lesquels le pilote Gildas Tison. Dans ce témoignage poignant, son père livre tout à la fois son chagrin, ses incertitudes, ses souvenirs et ses difficultés à faire le deuil du fils tant aimé. En le suivant dans ses recherches, on réalise avec lui qu'une autre voie est peut-être envisageable... « Non, Gildas, tu n'es pas mort ! » L'aviation, les étoiles, le cosmos, les passions de Gustave Olivier Tison le portent à découvrir encore et toujours les mystères de notre monde.
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Prise en charge de familles africaines en france et en afrique regards croises
Brigitte Tison
- L'Harmattan
- Competences Interculturelles
- 23 Septembre 2014
- 9782343038001
Pour pallier les urgences de guerre et la prévention des épidémies, du personnel occidental, médical ou psychothérapeute, est dépêché en Afrique pour venir en aide au personnel soignant local. En France, il s'effectue également tout un travail de prises en charge et d'accompagnement des familles africaines immigrées, notamment dans les centres médico-psychologiques. Voici rassemblées des réflexions pluridisciplinaires sur l'univers religieux, l'univers des soins en Afrique, sur l'accompagnement des familles, ici en France, et leur prise en charge.
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L'adoption à l'international ; un état des lieux en France
Brigitte Tison
- L'Harmattan
- Competences Interculturelles
- 21 Mai 2015
- 9782343064628
Après 1945, l'Amérique voit naître un mouvement d'assistance sans précédent pour les enfants orphelins et victimes de guerre. On les recueille dans des orphelinats, les propositions d'adoption abondent ; bientôt, la France se joint à cet élan de solidarité. Des organismes comme Terre des Hommes se forment dès 1965, se tournant aussi vers les enfants victimes de catastrophes naturelles. Cet ouvrage collectif de professionnels de l'accompagnement des adoptions montre comment la France, de 1965 à 2005, est devenue l'un des principaux pays d'adoption au monde.
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Les amants ne se rencontrent nulle part
Christophe Tison
- GALLIMARD
- L'arpenteur
- 12 Janvier 2017
- 9782072709326
«Les amants ne se rencontrent nulle part / Ils sont l'un dans l'autre, toujours.» Un homme, que sa femme vient de quitter, reçoit un jour ce message d'une parfaite inconnue qui vit en Californie et avec qui il est «ami» sur les réseaux sociaux. Elle est mariée, mais lui assure qu'elle n'a jamais aimé. Une correspondance s'installe et devient de plus en plus brûlante. Tellement qu'ils se rejoignent en secret à Los Angeles. D'abord cachés dans les canyons et dans le désert, ils s'installent ensuite à L. A. et sont de plus en plus imprudents... Ils devront se battre plus qu'ils ne ne le prévoyaient pour vivre leur passion, leur rêve. Parce qu'elle a un rêve pour elle et lui. Un rêve fou, d'amour et d'avenir, un rêve de couple, dans lequel il se laissera emporter. Comme ils seront peu à peu emportés par la folie et la violence de cette ville.
Ce roman vrai, qui est aussi le portrait d'une héroïne hors norme, pose cette question universelle : qu'est-ce qu'être pris dans le rêve d'une femme ou d'un homme? Dans le rêve de l'autre d'un avenir à deux?
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Enseignante en Chine du nord ; à l'Iinstitut des langues étrangères de Dalian ; 1997-1998
Brigitte Tison
- L'Harmattan
- Populations Et Trajectoires
- 11 Décembre 2020
- 9782343216577
Suite à la rencontre d'une étudiante à l'Institut des langues orientales de Paris en 1997, Brigitte Tison part enseigner un an à l'Institut des langues étrangères de Dalian, dans le Liaoning. Elle ne parle que quelques mots en pin-yin, dialecte chinois qui lui permet de se débrouiller a minima. Les étudiants se préparent à devenir, pour certains, interprètes dans des sociétés chinoises basées en Afrique, pour d'autres, enseignants de français en Chine. Ce livre est le journal qu'elle a tenu au jour le jour, lors de cette année passée là-bas. Elle y met ses réflexions, son vécu à l'Institut en Chine, ce pays dont on parle tant depuis quelques années.
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Mêlant bouffonnerie débridée et débauche à une société infernale au milieu du XXIe siècle, Crépuscules apparaît comme un ouvrage marginal et cynique ne se rattachant à aucun genre. Les personnages caricaturaux amusent le lecteur par leur outrance et leurs turpitudes. Ce contexte dystopique fait rire mais peut inquiéter car il interroge sur le devenir d'une société confiée à des despotes éclairés au courant alternatif. Cruel, iconoclaste, insolent, sulfureux, irréligieux et provocateur, Crépuscules ne laisse pas indifférent. Orwell, Erofeïev, Le Marquis de Sade, Bruegel, Rita Hayworth pour son rôle de Gilda dans le film éponyme, constituent les principales sources d'inspiration.
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"Les neiges des baronnies Nous avons oublié les neiges d'avril sur les baronnies.
Et l'envol des milans au zénith.
S'ensuivent des traîtrises d'abandon dans la campagne en novembre.
Terreuse, épaisse, lourde aux pieds.
On marche moins bien. alors on se prend à penser à s'asseoir puis à s'allonger. et attendre un signe, un autobus pour la mer, quelque chose qui n'arrivera pas. On le sait pourtant." -
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« Un jour, il y a deux ans, Frédéric B. et Michel H., écrivains bien connus et amis de longue date, dans des genres différents, me tombent dessus : « Alors, Christophe, tu ne bois plus, tu ne te drogues plus ? Plus rien ? Tu as remplacé par quoi ? Par le sexe ? » J'ai dit « oui » pour leur faire plaisir. Difficile à l'époque de leur expliquer en quelques mots, comme je vais tenter de le faire pour vous, que j'avais découvert une ivresse bien plus puissante que tous les alcools, bien plus étonnante que toutes les drogues. Ni sexe, donc, ni shopping, ni télé, ni travail, ni histoires d'amour adultères, tout ce par quoi on comble habituellement son vide, par quoi on fuit le monde... Je n'avais simplement plus besoin d'être ailleurs. Seule la réalité m'emplissait. Cette réalité que j'avais fuie presque toute ma vie dans les produits interdits, les médicaments pour soigner le mal-être, la maladie, la dépression, les mensonges et les tromperies... Je retrouvais le monde avec sa dureté mais aussi sa beauté, celle d'un café pris au soleil ou d'un sourire dans la rue. Pour en arriver là, c'est un travail spirituel qu'il m'avait fallu accomplir. Spirituel, oui. Au-delà du spectaculaire, du combat contre le démon ou de la description de l'enfer à travers les souvenirs et les exemples concrets, ce livre est une aventure spirituelle. La plus inédite, la plus incroyable de toutes les aventures que j'ai vécues. Il est le récit d'une quête et des obstacles à surmonter pour parvenir au bout. Parvenir à accepter et à aimer cette réalité à laquelle j'avais tenté d'échapper depuis le traumatisme d'Il m'aimait : parvenir à retrouver l'estime de moi et la confiance. Ce livre s'appelle Résurrection parce que j'étais mort. Ce livre s'appelle Résurrection parce que j'ai cessé de porter ma croix. D'être une victime. Il raconte comment j'ai fait. Concrètement. Pas à pas. Il est la suite, et heureusement la fin, de Il m'aimait .»
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« Je ne pouvais pas parler, je n'y avais même jamais pensé tellement tout cela était de ma faute, tellement j'étais compromis et depuis si longtemps. Et puis, au fond, je l'aimais bien, Didier. Depuis plusieurs années, je m'étais habitué à lui. A sa présence, à ses cadeaux et à son amour des enfants ».
Le narrateur est aujourd'hui un adulte. Pendant toutes ces années, il a caché - par honte, par impuissance, par culpabilité ? avoir été la victime d'un ami de la famille, Didier, un adulte « gentil » et affectueux, qui pratiqua sur lui des attouchements sexuels permanents, jusqu'à l'adolescence, jusqu'à ce que les femmes le sauvent malgré lui, et le libèrent de ce poids de chagrin.
Mais tout n'est pas si simple dans ce récit serré, calme et dévastateur à la fois, où Christophe Tison ne s'épargne guère. Et si la victime n'avait pas que du dégoût pour son bourreau ? Et si le pédophile aimait l'enfant qu'il pollue et abîme pour le reste de sa vie d'homme ? Et pourquoi les adultes, les parents, ne comprennent pas qu'on ne doit pas laisser libre, trop libre, un être qui ne sait pas se défendre ? -
Jacques Dournes ; prêtre, missionnaire, ethnologue
Brigitte Tison
- L'Harmattan
- 2 Juin 2017
- 9782343122489
Vingt-cinq années passées sur les hauts-plateaux de l'Asie du Sud-Est, hauts plateaux situés au Vietnam, un carnet de notes sous la main, Jacques Dournes regarde, observe ce qui se passe et se vit autour de lui. Il va ainsi développer une véritable démarche d'ethnologue. Envoyé par les Missions étrangères de Paris pour établir des liens avec des populations ignorant tout du christianisme, il innovera aussi sur ce point. Cet ouvrage dévoile quelques-uns de ses dessins remis à l'auteur peu avant sa disparition, montrant alors la force de l'homme et du chercheur de Dieu qu'il fut tout au long de sa vie.
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Des indiennes en Europe ; valeurs et stratégies identitaires : comparaison Paris-Londres
Brigitte Tison
- L'Harmattan
- Competences Interculturelles
- 17 Juin 2008
- 9782296056510
Venue pour la plupart rejoindre leurs époux en Europe, les femmes indiennes s'adaptent à nos pays tout en continuant à éduquer leurs enfants en grande partie selon leurs traditions. Quelles sont les difficultés d'adaptation et les ressources identitaires de ces immigrantes dans ces différents contextes sociaux et culturels ? Cet ouvrage comble un déficit de connaissance en français sur les communautés indiennes.
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Rome donna un nom au dieu des portes - à ce Janus dont le double visage, selon Macrobe (Saturnales, I, 9), s'imprimait aux deux portes célestes, inaugurant le jour en se levant, le fermant à l'heure de son coucher. Toujours selon le philologue, les portes de son temple, depuis le conflit qui opposa Romains et Sabins, étaient ouvertes durant les temps des guerres et fermées durant les temps de paix.
De Janus à proprement parler il ne sera pas question dans ces pages : en effet, comment le nommerait- on, de nos jours ? L'oeuvre de ce dieu très ancien et très nouveau, ce dieu de jamais et de toujours, est de passer - d'aller enfin. Il ne peut qu'avoir perdu son nom sur les chemins, dans les rues de nos villes devenues plus labyrinthiques que l'ouvrage de Dédale.
Le dieu des portes est de tous les passages, de tous les mondes. Toujours il paraît au seuil des demeures, qu'il franchit en un instant ; il passe par les fenêtres, et qui sait ? traverse même les murs. L'apercevrions-nous que nous verrions dans ses mains la clef du découvreur et le bâton du voyageur.
Ce dieu connaît le temps ; il le contemple ; il y passe, lui aussi - à nous de traquer à chaque instant sa présence, ses empreintes, sa voix, quels que soient ses éphémères visages - ses possibles visages.
La devise de Jean-Antoine Roucher était « Se regarder passer » ; nul doute qu'un dieu la lui chuchota entre deux portes.