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Littérature
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Ce témoignage est l'un des premiers sur les camps d'extermination nazis.
« On est volontiers persuadé d'avoir lu beaucoup de choses à propos de l'holocauste, on est convaincu d'en savoir au moins autant. Et, convenons-en avec une sincérité égale au sentiment de la honte, quelquefois, devant l'accumulation, on a envie de crier grâce.
C'est que l'on n'a pas encore entendu Levi analyser la nature complexe de l'état du malheur.
Peu l'ont prouvé aussi bien que Levi, qui a l'air de nous retenir par les basques au bord du menaçant oubli : si la littérature n'est pas écrite pour rappeler les morts aux vivants, elle n'est que futilité. »
Angelo Rinaldi
« Ce volume est aussi important que la Bible. Un Livre fonda une religion humaniste il y a des millénaires. Un autre Livre raconte la fin de l'humanité au XXe siècle. » Frédéric Beigbeder -
Un recueil de nouvelles rédigé par Primo Levi dans les dix dernières années de sa vie, entre 1977 et 1987, dans une édition collector.
À son décès en avril 1987, Primo Levi laissait une douzaine de nouvelles inédites. Certaines sont d'inspiration autobiographique, d'autres se présentent comme des "contes moraux déguisés en récits de science-fiction".
Pour la NRF, nombre d'entre elles insistent sur le sentiment d'étrangeté que ressent l'écrivain dans le monde. Ces textes confirment que Primo Levi ne fut pas seulement un témoin capital : il occupe une place prééminente parmi les créateurs de son temps.
Jean-Claude Zylberstein -
Les nouvelles réunies dans ce recueil sont très diverses. Quelques-unes se réfèrent à la vie quotidienne dans les camps de concentration. Pour Primo Levi, le camp n'est qu'un miroir du monde, et, là comme ailleurs, l'homme, qu'il soit détenu ou tortionnaire, révèle ses différentes facettes. Et d'une expérience qui aurait pu n'être que destructrice, l'auteur tire une leçon de tolérance et d'humour. Dans les autres nouvelles, les sources d'inspiration sont variées, mais Primo Levi pose toujours un regard tendre et interrogateur sur les hommes et l'univers qui les entoure.
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« Ce livre n'est pas un manuel de chimie : ma présomption ne va pas aussi loin [...]. Ce n'est même pas une autobiographie, sinon dans les limites partielles et symboliques où tout écrit, plus, toute oeuvre humaine, est autobiographique, mais, d'une certaine façon, c'est bien une histoire. C'est, ou cela aurait voulu être, une microhistoire, l'histoire d'un métier et de ses défaites, victoires et misères, telle que chacun désire la raconter lorsqu'il sent près de se terminer le cours de sa propre carrière, et que l'art cesse d'être long. » P. L.
Livre d'envoûtement et de passion, Le Système périodique est l'un des plus beaux textes de Primo Levi. Confrontation superbe de la conscience avec la matière, l'écrivain tente un « classement » de quelques-uns des épisodes qui ont formé sa vie. Vingt et un chapitres, chacun placé sous le signe d'un gaz ou d'un métal, organisent ainsi le récit en séquences brèves : aventures, rencontres, personnages pittoresques ou figures tragiques, bourreaux et victimes, la guerre, la déportation, la résistance au fascisme... Le roman d'une époque, par l'un des grands témoins du siècle. -
La réédition en poche du roman lauréat du prix Strega en Italie, l'équivalent du Goncourt, par l'auteur de Si c'est un homme.
Sur un chantier isolé en basse Volga, deux hommes se lient d'amitié. Le premier, jeune constructeur de charpentes métalliques et bourlingueur jamais à court d'histoires, s'appelle Faussone. Le second, un chimiste, c'est Primo Levi, qui se fait le narrateur de leurs discussions. Tout y passe : le métier, la famille, les amis, les femmes. Avec La Clé à molette, paru en 1978, Primo Levi, que son témoignage et sa réflexion sur Auschwitz avaient placé au tout premier rang des écrivains du XXe siècle, explorait une nouvelle dimension littéraire et, s'interrogeant sur le lien entre le monde des intellectuels et celui des ouvriers, donnait une leçon de vie drôle et désabusée. -
De 1943 à 1945, durant les deux dernières années de la guerre, une poignée d'hommes et de femmes ont traversé l'Europe, depuis la Biélorussie jusqu'à Milan. Pour fuir ? Non, pour se battre. Ces Juifs russes et polonais allaient, au péril de leur vie, dans la solitude infinie des marécages et des glaces, conquérir une dignité nouvelle.
Derrière eux, ils laissaient les ghettos, le souvenir des anciens pogroms, de familles exterminées par les nazis. Devant les attendait la Palestine. Certes, il leur faudrait lutter encore pour devenir des citoyens à part entière. Mais c'était maintenant ou jamais . Ils l'avaient décidé, ce serait maintenant. Fondé sur des faits authentiques, ce livre, que Primo Levi considérait comme son premier roman, nous entraîne dans les coulisses de l'histoire officielle, à la rencontre de héros anonymes dont la foi souleva des montagnes. -
Primo Levi La Trêve A la fin de la Seconde Guerre mondiale, un groupe d'Italiens, rescapés des camps nazis, entame une marche de plusieurs mois : « accompagnés » par l'Armée Rouge, ils cherchent à rejoindre leur terre natale. Héros et traîtres, paysans et voleurs, savants et nomades se retrouvent pêle-mêle dans une réjouissante pagaille : autant d'hommes qui redécouvrent, émerveillés, la vie, le monde, la forêt, les filles, sans oublier l'art du trafic pour subsister...
La Trêve est le récit picaresque et authentique de leurs tribulations extravagantes sur les routes d'Europe centrale. A travers la confrontation de deux peuples, Primo Levi révèle les ressources merveilleuses d'hommes qui se montrèrent à la hauteur de leur destin.
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Primo Levi et Tullio Regge - le premier chimiste, le second physicien - s'entretiennent à bâtons rompus des années de formation, de leur profession respective, des responsabilités de la science et de l'avenir de l'homme, mais aussi de la naissance de l'univers, des plus récentes hypothèses de la physique (des particules élémentaires à la cosmologie) et des diverses étapes de ce « roman » scientifique qu'a été la formulation de la théorie de la relativité, ainsi que du débat passionné auquel elle a donné lieu. Lors d'un séjour prolongé à Princeton, Regge a eu l'occasion de côtoyer des personnalités comme Oppenheimer, Gödel, Heisenberg, Dyson, qu'il évoque longuement dans cette conversation où plane en permanence l'ombre immense d'Einstein. Ce dialogue sans prétention, plein d'humour et de fantaisie, offre en outre un savoureux autoportrait involontaire des deux interlocuteurs.
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c'était un homme à la conscience paisible, chimiste de son état, né dans une famille de juifs assimilés, " nobles, inertes et rares ", établis depuis longtemps dans la région de turin, et qui cultivaient l'amour des livres.
le désastre d'une europe livrée aux puissances du mal l'a déraciné, autant qu'on peut l'être, et a jeté cet " homme normal, doué d'une bonne mémoire ", dans la peste d'auschwitz où il a connu l'expérience la plus anormale qu'un homme puisse connaître. pendant tout le temps de sa déportation, " penser et observer " ont été les principaux facteurs de sa survie. primo levi, qui avait eu des talents d'écriture dans sa jeunesse, décida à son retour de témoigner de ce qu'il avait vécu à auschwitz et de " méditer sur ce qui s'était produit ".
livre après livre, depuis si c'est un homme jusqu'à maintenant ou jamais en passant par la trêve, hanté par la présence sans visage des damnés d'un siècle infernal, l'écrivain a mené sa réflexion jusqu'aux frontières de l'humain, explorant même la " zone grise ", " cet espace qui sépare (pas seulement dans les lager nazis !), les victimes des persécuteurs ". au printemps 1987, cet homme tranquille, qui avait manifesté une si violente volonté de vivre pendant qu'il était à auschwitz, se jette dans la cage d'escalier de son immeuble, à turin.
peu après sa mort, l'écrivain claudio magris avait écrit en guise d'adieu : " nous ne pouvons qu'embrasser primo levi et le remercier pour nous avoir montré, par sa vie, de quoi pouvait être capable un homme, de nous avoir appris à rire même de sa monstruosité et à ne pas en avoir peur. "
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« Il ne fait aucun doute que Primo Levi a apporté à la littérature italienne un regard d'auteur profondément original qui n'est pas dû seulement à la tragédie dont il a été témoin et victime. » René de CeccattyTémoin essentiel de la barbarie nazie, Primo Levi n'a cessé de raconter Auschwitz tout en cherchant à comprendre les ressorts d'une inhumanité dont ses deux livres majeurs, Si c'est un homme et La Trêve, ont rendu compte avec une lucidité inégalée. L'expérience du camp qui hante et nourrit son oeuvre s'y exprime de manière diverse.
Ainsi, les dix nouvelles qui composent ce recueil, rassemblées pour la première fois, et complétées par deux poèmes, illustrent la variété des formes littéraires que revêt l'oeuvre de Primo Levi. L'approche scientifique du monde à laquelle l'incitait sa formation de chimiste se confronte à des domaines tels que la science-fiction, le fantastique, ou à son goût pour la poésie, peut-être l'un des seuls moyens d'exprimer « l'ineffable ». Préfacés par René de Ceccaty, ces récits convoquent la voix ô combien subtile et nécessaire d'un homme de vérité et invitent à redécouvrir toutes les facettes d'un des grands écrivains du XXe siècle. -
Au lecteur de recueillir, derrière les mots de ces transcriptions, la vérité qui vibre dans les paroles de Levi et qui se manifeste sous le double aspect d'un optimisme inattendu et d'un pessimisme lucide. Marco Belpoliti.
Quand Si c'est un homme paraît, en 1947, il passe inaperçu. Il faudra attendre plus de dix ans avant qu'une nouvelle édition révèle en Primo Levi non seulement un témoin majeur de l'univers concentrationnaire nazi, mais un grand écrivain. Primo Levi, qui disait devoir à Auschwitz sa vocation littéraire, revint sans cesse sur ce qu'il avait écrit dans son chef-d'oeuvre. Il se fit gardien de la mémoire, interlocuteur toujours prêt à éclairer notre vision des camps, du nazisme et de l'antisémitisme, et à alerter contre le retour de ce mal sous la même forme ou sous d'autres. Dans ce recueil d'entretiens diffusés à la radio ou parus dans la presse écrite, il creuse encore - avec son génie de la précision, son ironie et sa hauteur de vue - ces questions qui sont au coeur de son oeuvre. L'occasion de réentendre, cent ans après sa naissance, la voix d'un auteur pour qui la parole était le prolongement de l'écriture. -
Ainsi fut Auschwitz : témoignages (1945-1986)
Primo Levi, Leonardo De Benedetti
- Belles Lettres
- Le Gout Des Idees
- 15 Février 2019
- 9782251449104
En 1945, après la Libération, l'armée soviétique qui contrôlait le camp pour les ex-prisonniers de Katowice en Pologne, a demandé à Primo Levi et Leonardo De Benedetti, son compagnon de captivité, d'établir un rapport détaillé sur les conditions sanitaires du Lager (camp).
Le fruit de cette étude, le « Rapport sur Auschwitz », représente un témoignage extraordinaire. C'est l'un des premiers rapports sur les camps d'extermination à avoir abouti. Publié en 1946 dans la revue scientifique Minerva Medica, il présage de l'activité ultérieure de Primo Levi, témoin, analyste et écrivain.
En effet, durant les quatre décennies suivantes, Levi ne cessera jamais de raconter l'expérience du camp au fil de textes de toutes sortes, pour la plupart jamais rassemblés en un seul volume. Des recherches précoces sur le sort de ses propres compagnons à sa déposition pour le procès Eichmann, de la « lettre à la fille d'un fasciste qui demande la vérité » aux articles publiés dans les journaux et revues spécialisées, Ce fut Auschwitz est une mosaïque de souvenirs et de réflexions critiques d'une valeur historique et humaine inestimable.
Un recueil de témoignages, d'enquêtes et d'idées qui, grâce à leur cohérence, à la clarté du style, à la rigueur de la méthode, restitue le Primo Levi que nous reconnaissons aujourd'hui comme un classique.
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Ce recueil - qui va de février 1943 à janvier 1987, peu avant la disparition de l'auteur de Si c'est un homme - rassemble toute l'oeuvre poétique de Primo Levi. Non sans une pointe d'ironie, l'auteur, dans un bref avant-propos, s'excuse auprès des lecteurs d'avoir cédé de temps à autre, «à une heure incertaine», à l'obscur désir d'écrire des vers : comme si cette impulsion venue des tréfonds de nous-même, d'une sorte d'enfance de l'âme, précédait puis accompagnait en sourdine notre éveil à la rationalité et à la lucidité adultes ; l'éveil à une réalité non moins implacable qu'inéluctable, où la dignité revêt le visage du stoïcisme et de ses vertus, avec, cependant, en arrière-fond, les paradis perdus de la tendresse humaine. Et l'on se prend à songer au bateau de papier que lâche l'enfant, au couchant, sur la flaque.
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Moi qui vous parle
Primo Levi, Giovanni Tesio
- Pocket Documents Et Essais
- 16 Mars 2017
- 9782266277525
De Primo Levi, chacun connaît l'inoubliable récit qu'il écrivit à son retour d'Auschwitz. Des souvenirs du lager, il sera peu question ici, mais bien plutôt du jeune garçon qu'il était en y entrant. D'une enfance timide et bourgeoise, à Turin, de la chimie qui fut sa première passion (et son autre métier), des livres, de l'amitié, d'un parcours scolaire soumis aux lois fascistes, des premiers émois amoureux, de la montagne et du goût du risque - témoignage rare, précis et pudique de celui qui devint, malgré l'horreur et à travers elle, un homme .
Cette conversation en forme de confession que Primo Levi entama avec Giovanni Tesio dans les semaines qui précédèrent sa disparition devait constituer le matériau de sa biographie autorisée. Une discussion à jamais interrompue.
Postface de Giovanni Tesio pour l'édition française INÉDIT -
La poésie serait-elle la seule réponse à opposer aux tourments de l'âme humaine ? aux maux de coeur comme à ceux de l'esprit ? c'est ce que nous démontre primo levi dans ces deux nouvelles inédites oú la réalité se teinte légèrement d'irréel.
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Histoires naturelles, publié en 1966 sous un pseudonyme, nous invite à nous transporter dans un futur devenu, sous l'accélération frénétique du progrès technologique, le théâtre d'expériences inquiétantes ou utopiques, où l'on voit à l'oeuvre des machines extraordinaires et imprévisibles. Étiqueter science-fiction ces «divertissements» serait cependant insuffisant, car on y trouve mêlés satire et poésie, nostalgie du passé et anticipation de l'avenir, réalité quotidienne et attirance de l'absurde, amour de l'ordre naturel et plaisir pris à sa subversion dans des jeux combinatoires.Les histoires réunies sous le titre de Vice de forme nous paraissent aujourd'hui tout autant dotées de singulières qualités prophétiques. L'auteur les avait situées dans un futur qui semblait encore assez éloigné : plus de vingt ans ont passé, et les imaginations technologiques et les apologues de Primo Levi peuvent être lus comme les chroniques de notre présent d'apprentis sorciers, de moins en moins capables de maîtriser les forces que nous avons déchaînées.
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Two works of autobiography. "If This is a Man" tells of Levi's experiences as a victim of the Holocaust, from his arrest by the Fascists in 1943 to the liberation of Auschwitz by the Russians. "The Truce" is the story of his eight-month journey back to Italy after he was liberated.
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Primo Levi's The Periodic Table is a collection of short stories that elegantly interlace the author's experiences in Fascist Italy, and later in Auschwitz, with his passion for scientific knowledge and discovery. This Penguin Modern Classics edition of is translated by Raymond Rosenthal with an essay on Primo Levi by Philip Roth.A chemist by training, Primo Levi became one of the supreme witnesses to twentieth-century atrocity. In these haunting reflections inspired by the elements of the periodic table, he ranges from young love to political savagery; from the inert gas argon - and 'inert' relatives like the uncle who stayed in bed for twenty-two years - to life-giving carbon. 'Iron' honours the mountain-climbing resistance hero who put iron in Levi's student soul, 'Cerium' recalls the improvised cigarette lighters which saved his life in Auschwitz, while 'Vanadium' describes an eerie post-war correspondence with the man who had been his 'boss' there. In his essay, Philip Roth reproduces a conversation with Primo Levi, delving into the process of Levi's authorial technique, his sense of identity and distinctiveness and the relationship between science, writing and survival.Primo Levi (1919-87), an Italian Jew, did not come to the wide attention of the English-reading audience until the last years of his life. A survivor of the Holocaust and imprisonment in Auschwitz, Levi is considered to be one of the century's most compelling voices, and The Periodic Table is his most famous book. Levi is the author of Moments of Reprieve and If Not Now, When?, also available in Penguin Modern Classics.Philip Roth is the author of Nemesis and The Plot Against America, and winner of the both the Pulitzer prize, and the Man Booker International prize. If you enjoyed The Periodic Table, you might like Levi's If Not Now, When?, also available in Penguin Modern Classics.'A book it is necessary to read' Saul Bellow, author of Herzog'One of the finest writers in post-war Italy' The Times
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Sono ventuno gli elementi chimici che danno il titolo ai racconti di questo libro, e ventuno i capitoli di un autobiografia che per affinità e accostamenti corre sul filo di una storia personale e collettiva, affondando le radici nell'oscura qualità della materia, raccontando le storie di un mestiere "che è poi un caso particolare, una versione più strenua del mestiere di vivere".
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'Back, away from here, drowned people, go. I haven't stolen anyone's place' A selection of poetry from the author of If this is a Man and The Periodic Table. Penguin Modern: fifty new books celebrating the pioneering spirit of the iconic Penguin Modern Classics series, with each one offering a concentrated hit of its contemporary, international flavour. Here are authors ranging from Kathy Acker to James Baldwin, Truman Capote to Stanislaw Lem and George Orwell to Shirley Jackson; essays radical and inspiring; poems moving and disturbing; stories surreal and fabulous; taking us from the deep South to modern Japan, New York's underground scene to the farthest reaches of outer space.
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Pourquoi l'enfer des camps ? pourquoi la destruction ? pourquoi l'incapacité de l'homme à assimiler les leçons de l'histoire ? en marge de ses récits sur auschwitz, primo levi n'a cessé de s'interroger sur ce noyau incompréhensible de l'action humaine révélé par la shoah, comme en témoigne ce recueil de textes rédigés entre 1955 et 1987.
Avec l'obstination que, chimiste, il met à se mesurer à la matière pour en connaître la structure, primo levi écrivain montre dans une prose lumineuse que la racine du mal réside dans une asymétrie inséparable de la vie. de même que la science occidentale peut être utilisée à des fins destructives, la rationalité humaine contient le germe qui peut engendrer la violence meurtrière : auschwitz est le renversement absolu de la raison, et pourtant la rationalité l'emporte dans l'organisation des camps.
De là primo levi tire les fils qui mènent au révisionnisme et au terrorisme, dénonce la répétition de l'histoire, s'interroge sur la meilleure façon de transmettre ce que d'aucuns ont abandonné à l'indicible, s'exposant sans trêve au rôle de témoin. des textes d'une passionnante actualité à travers lesquels se dessine une autobiographie à la fois scientifique, littéraire, politique et morale.
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Après "L'Asymétrie et la vie" paru en 2004, un nouveau recueil de textes inédits qui forme le second volet de la passionnante autobiographie de l'auteur de "Si c'est un homme".
Cet ouvrage rassemble une cinquantaine de textes, écrits pour la plupart entre 1973 et la mort de Primo Levi en 1987. Les plus nombreux ont été publiés dans La Stampa, où Primo Levi collaborait régulièrement, ainsi que dans différents quotidiens. Plusieurs préfaces, une postface à la réédition allemande de "Si c'est un homme" et diverses interventions prononcées à l'occasion de conférences ou de discours complètent ce volume.
Cet ensemble de textes fait entendre la voix d'un écrivain aux multiples facettes et à l'esprit perpétuellement en éveil : citoyen engagé, observateur avisé de la société italienne contemporaine, critique littéraire et grand lecteur, scientifique de formation et écrivain de profession... Son réquisitoire contre l'action des Brigades rouges et sa ferme condamnation, son analyse des problèmes posés par la bioéthique, ses articles sur Victor Hugo, Kafka et la science-fiction et ses réflexions sur les liens insoupçonnés mais féconds entre chimie et écriture nous éclairent sur son génie.
Feuillets épars met surtout en évidence la cohérence remarquable de l'itinéraire d'un homme libre et d'un survivant, marqué à jamais par l'expérience concentrationnaire. Avec pédagogie et sans ressentiment, Primo Levi s'efforce inlassablement de témoigner pour éviter que le pire se produise à nouveau.
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« On peut tomber amoureux à tout âge, avec des émotions intenses dans chaque cas, mais dispersées en un large éventail qui va de l'idylle à la passion envahissante, du bonheur au désespoir, du contentement paisible au vice ravageur, et de la communauté d'intérêts (ceux de boutique compris - pourquoi pas ?) à la rivalité polémique. A onze ans, au cours d'interminables vacances d'été, je m'étais épris d'une Lidia de neuf ans, douce, plutôt vilaine, maladive et pas tellement éveillée. » Primo Levi On retrouve dans Le Fabricant de miroirs la simplicité tranquille et poignante de Primo Levi, son art inimitable du récit alerte et vif. On retrouve surtout la musique singulière de celui qui s'est imposé comme le chantre d'une réalité transfigurée.
Il faut lire Primo Levi pour apprendre à regarder le monde avec un « autre » regard.
Texte intégral.
« On peut tomber amoureux à tout âge, avec des émotions intenses dans chaque cas, mais dispersées en un large éventail qui va de l'idylle à la passion envahissante, du bonheur au désespoir, du contentement paisible au vice ravageur, et de la communauté d'intérêts (ceux de boutique compris - pourquoi pas ?) à la rivalité polémique. A onze ans, au cours d'interminables vacances d'été, je m'étais épris d'une Lidia de neuf ans, douce, plutôt vilaine, maladive et pas tellement éveillée. » Primo Levi On retrouve dans Le Fabricant de miroirs la simplicité tranquille et poignante de Primo Levi, son art inimitable du récit alerte et vif. On retrouve surtout la musique singulière de celui qui s'est imposé comme le chantre d'une réalité transfigurée.
Il faut lire Primo Levi pour apprendre à regarder le monde avec un « autre » regard.
Texte intégral.