Filtrer
Support
Langues
Philippe Besson
40 produits trouvés
-
?Ils sont frère et soeur. Quand l'histoire commence, ils ont dix-neuf et treize ans.
Cette histoire tient en quelques mots, ceux que la cadette, témoin malgré elle, prononce en tremblant : " Papa vient de tuer maman. " Passé la sidération, ces enfants brisés vont devoir se débrouiller avec le chagrin, la colère, la culpabilité. Et remonter le cours du temps pour tenter de comprendre la redoutable mécanique qui a conduit à cet acte.
Avec pudeur et sobriété, ce roman, inspiré de faits réels, raconte, au-delà d'un sujet de société, le long combat de deux victimes invisibles pour réapprendre à vivre. -
Rien ne relie les passagers montés à bord du train de nuit no 5789. À la faveur d'un huis clos imposé, tandis qu'ils sillonnent des territoires endormis, ils sont une dizaine à nouer des liens, laissant l'intimité et la confiance naître, les mots s'échanger, et les secrets aussi. Derrière les apparences se révèlent des êtres vulnérables, victimes de maux ordinaires ou de la violence de l'époque, des voyageurs tentant d'échapper à leur solitude, leur routine ou leurs mensonges. Ils l'ignorent encore, mais à l'aube, certains auront trouvé la mort.
Ce roman au suspense redoutable nous rappelle que nul ne maîtrise son destin. Par la délicatesse et la justesse de ses observations, Paris-Briançon célèbre le miracle des rencontres fortuites, et la grâce des instants suspendus, où toutes les vérités peuvent enfin se dire.
-
" Nous étions six - cinq garçons et une fille - insouciants, frivoles, joyeux, dans un été de tous les possibles. Pourquoi a-t-il fallu que l'un d'entre nous disparaisse ? "
S'inspirant d'une histoire vécue, Philippe Besson retrace un drame de sa jeunesse, survenu dans l'île de Ré, un soir de juillet, au milieu des années 80. -
Quand j'étais enfant, ma mère ne cessait de me répéter : « Arrête avec tes mensonges. » J'inventais si bien les histoires, paraît-il, qu'elle ne savait plus démêler le vrai du faux. J'ai fini par en faire un métier, je suis devenu romancier.
Aujourd'hui, voilà que j'obéis enfin à ma mère : je dis la vérité. Pour la première fois. Dans ce livre.
Autant prévenir d'emblée : pas de règlement de comptes, pas de violence, pas de névrose familiale.
Mais un amour, quand même.
Un amour immense et tenu secret.
Qui a fini par me rattraper.
-
« Elle le détaille tandis qu'il va prendre sa place : les cheveux en broussaille, le visage encore ensommeillé, il porte juste un caleçon et un tee-shirt informe, marche pieds nus sur le carrelage. Pas à son avantage et pourtant d'une beauté qui continue de l'époustoufler, de la gonfler d'orgueil. Et aussitôt, elle songe, alors qu'elle s'était juré de se l'interdire, qu'elle s'était répété non il ne faut pas y songer, surtout pas, oui voici qu'elle songe, au risque de la souffrance, au risque de ne pas pouvoir réprimer un sanglot : c'est la dernière fois que mon fils apparaît ainsi, c'est le dernier matin. » Un roman tout en nuances, sobre et déchirant, sur le vacillement d'une mère le jour où son dernier enfant quitte la maison. Au fil des heures, chaque petite chose du quotidien se transforme en vertige face à l'horizon inconnu qui s'ouvre devant elle.
-
Cette année-là, j'avais vingt-deux ans et j'allais, au même moment, rencontrer l'insaisissable Paul Darrigrand et flirter dangereusement avec la mort, sans que ces deux événements aient de rapport entre eux.
D'un côté, le plaisir et l'insouciance ; de l'autre, la souffrance et l'inquiétude. Le corps qui exulte et le corps meurtri.
Aujourd'hui, je me demande si, au fond, tout n'était pas lié.
-
Ils se sont aimés, à l'âge des possibles, puis quittés, sans réelle explication. Dix-huit ans plus tard, ils se croisent, presque par hasard, à Montréal. Qui sont-ils devenus ? Qu'ont-ils fait de leur jeunesse et de leurs promesses ? Sont-ils heureux, aujourd'hui, avec la personne qui partage désormais leur vie ?
Le temps d'un dîner de retrouvailles - à quatre - chaque mot, chaque regard, chaque geste est scruté, pesé, interprété. Tout remonte à la surface : les non-dits, les regrets, la course du temps, mais aussi l'espérance et les fantômes du désir.
À leurs risques et périls.
-
"nous n'aurions jamais dû nous rencontrer.
Seulement voilà, le hasard nous a mis en présence. si on veut bien considérer que la découverte d'un cadavre sur les pelouses impeccables de beverly hills est un hasard." deux êtres que tout sépare se trouvent brutalement réunis par la mort d'un inconnu. aussitôt, entre ces deux-là, surgit, sans qu'ils s'y attendent et sans qu'ils puissent s'y opposer, un sentiment violent. un sentiment qui va les arracher à la solitude et au mensonge.
à los angeles, ville mythique et dangereuse, une intrigue criminelle peut quelquefois devenir une intrigue amoureuse.
-
" On ne renonce jamais vraiment, on a besoin de croire que tout n'est pas perdu, on se rattache à un fil, même le plus ténu, même le plus fragile. On se répète que l'autre va finir par revenir. On l'attend. On se déteste d'attendre mais c'est moins pénible que l'abandon, que la résignation totale. Voilà : on attend quelqu'un qui ne reviendra probablement pas. " Hélène a vu en direct à la télévision les images d'un tremblement de terre dévastateur dans une ville lointaine ; son mari séjournait là-bas, à ce moment précis.
Mathieu, quant à lui, a trouvé un jour dans un appartement vide une lettre de rupture.
Ces deux-là, qui ne se connaissent pas, vont se rencontrer par hasard à Lisbonne. Et se parler.
Une seule question les taraude : comment affronter la disparition de l'être aimé ? Et le manque ?
Au fil de leurs déambulations dans cette ville mélancolique, dont la fameuse saudade imprègne chacune des ruelles tortueuses, ne cherchent-ils pas à panser leurs blessures et à s'intéresser, de nouveau, aux vivants ? -
À Los Angeles, tandis que l'Amérique s'apprête à élire un nouveau président, Laura, en proie à une résignation qui semble insurmontable, et Samuel, dévasté par la mort de son fils, vacillent au bord du précipice, insensibles à l'effervescence de leur pays. Ils ne se connaissent pas. Leurs destins vont se croiser. Pourront-ils se sauver l'un l'autre ?
L'action se déroule le 4 novembre 2008, date de l'élection de Barack Obama. A Los Angeles comme partout ailleurs, c'est une journée d'exaltation, d'espoir de renouveau et d'attente fiévreuse. Mais tandis que l'Amérique semble retenir son souffle, impatiente de connaître l'issue de ce jour historique, pour Laura et Samuel, cette journée sera la plus longue et la plus terrible de leur vie. Car aujourd'hui Samuel doit se rendre aux funérailles de Paul, son fils de dix-sept ans qui vient de se suicider. Laura, femme seule de quarante-cinq ans, serveuse dans une cafétéria, a décidé, quant à elle, de se donner la mort le soir venu.
Pour chacun d'eux, l'enjeu sera le même : comment échapper au déroulement implacable de cette journée ? Samuel pourra-t-il surmonter son chagrin, ne serait-ce que le temps de la cérémonie ? A-t-il même le droit de survivre à l'absence de celui qui n'aurait jamais dû partir avant lui ? Et quel sens donner au geste de son fils, un geste d'autant plus révoltant qu'il est inexpliqué ? Laura, elle, a mûrement réfléchi son choix. Personne ne la regrettera, ni son fils indifférent ni son ex-mari qui, lui, a su refaire sa vie. Cette dernière journée aura-t-elle un goût moins fade que toutes celles qu'elle vient de laisser derrière elle ? Un goût d'exceptionnel qui pourrait la faire changer d'avis ? Samuel et Laura ne se connaissent pas encore. Pourtant ils ont déjà beaucoup en commun. Ils vont d'ailleurs se rencontrer... au crépuscule.
Roman de la mélancolie moderne, Une bonne raison de se tuer explore le sentiment de vide dans lequel nous plonge la société contemporaine. Pour décrire cette solitude, ces liens de plus en plus distendus entre les individus, Philippe Besson porte une attention soutenue à ces gestes machinaux qui forment un quotidien insipide, souvent inepte. En s'attardant sur une même et unique journée, il amplifie chaque détail, comme grossi à la loupe, et placé sous une lumière crue. Car, au fond, le lent écoulement du temps est tout ce qui reste aux personnages bouleversants de ce roman. Hommage au film d'Ettore Scola, Une journée particulière, auquel il fait écho, ce livre évoque en toile de fond une Amérique malade, mais son constat est bien plus vaste encore : le désespoir est, de toutes les menaces, la plus redoutable. -
Dans le registre implacable de la tragédie, Philippe Besson revisite la règle des trois unités : de lieu, de temps et d'action. Racontant la façon, à la fois désinvolte et rageuse, dont un jeune homme passe imperceptiblement de l'hostilité sourde à la haine pure et dangereuse envers son père, il nous offre un roman tout en nuances et en violence contenue.
" J'ai souvent repensé à la mise en place du piège qui allait se refermer sur nous. À cet étrange ballet à quatre, dans lequel parfois s'immisçait un étranger. À ces va-et-vient d'une maison à l'autre, du jardin à la chambre, de la fraîcheur de la véranda à la chaleur de la plage ; ces déplacements infimes que nous accomplissions et qui tissaient à leur manière une toile où nous allions nous empêtrer. À cette langueur de juillet, lorsqu'on succombe à la paresse et que le désir s'insinue. À ces abandons progressifs : de la morale, du discernement, du sens commun.
Nous aurions pu facilement tout empêcher mais aucun d'entre nous n'a pris la décision d'arrêter la machine folle. Aucun d'entre nous n'y a songé. " Philippe Besson, auteur de L'Arrière-saison et de De là, on voit la mer, nous livre un roman tout en nuances et en violence contenue, une tragédie moderne dissimulée sous les apparences d'un innocent marivaudage, le récit d'une vengeance qui doit s'accomplir. -
En mai 1891, Arthur Rimbaud, surdoué scandaleux, revient en France après plus de dix ans d'exil en Afrique. Il ne lui reste que six mois à vivre. Contre toute attente, il choisit de les passer aux côtés d'Isabelle, sa soeur cadette, âgée de trente ans. Celle-ci va veiller sur lui, balançant entre l'effroi intime et la folle espérance. Philippe Besson invente le journal de la jeune femme, confrontée à l'incompréhensible et à l'irréparable.
http://www.philippebesson.com -
En cette année 1916 où la guerre dévore chaque jour sa ration de chair humaine, les survivants n'ont d'autres ressources que d'offrir leur corps en sursis à la douceur du désir et à la violence des étreintes. Vincent, le narrateur, est un très jeune homme particulièrement beau et intelligent. Il découvre la passion dans les bras d'Arthur, un jeune soldat qui tente d'échapper pour quelques jours à l'horreur des tranchées ; et dans le même moment, il noue une amitié amoureuse avec Marcel Proust que la séduction de cet adolescent trouble. Une correspondance s'établit alors entre les trois protagonistes : des lettres d'amour déchirantes entre Vincent et Arthur, qui devine que la guerre va le broyer, et des lettres troublantes entre Vincent et Marcel Proust, qui tente d'éclairer le jeune homme sur les dangers terribles que sa sexualité va lui faire courir. La dernière partie de ce roman impudique et violent est consacrée à la confession de la mère d'Arthur. Cette femme effacée a toujours travaillé chez les parents de Vincent et c'est à lui qu'elle décide de révéler le secret qui l'oppresse.
Prix Emmanuel-Roblès 2001
Prix premier roman de Culture et bibliothèques pour tous de la Sarthe 2001 -
De La Havane, New York, Venise et l'Orient-Express, Louise écrit à l'homme qu'elle aime et qui l'a quittée. Comme on lance des bouteilles à la mer. Dans cette correspondance à une voix, se succèdent souvenirs des temps heureux, tristesse de la solitude.
Bientôt, l'évidence s'impose à Louise : la véritable destinataire de ces lettres n'est autre qu'elle-même. Par ce roman optimiste, l'auteur de L'Arrière-saison rompt avec la noirceur de ses derniers écrits. Il dit les liens dénoués, les exils illusoires et l'infatigable espérance.
-
" Regardez-moi bien. Qui sait si je serai encore là demain... " Aussi célèbre soit-il, James Dean, symbole de la jeunesse éternelle, demeure toujours aussi insaisissable. Vivre vite, roman choral tout en nuances, dresse, à travers la voix de ses proches, le portrait intime d'un garçon de l'Indiana, inconsolable et myope, turbulent mais d'une beauté irrésistible, qui s'est donné à tous, sans jamais appartenir à personne : un acteur incandescent devenu, en trois films et un accident de voiture, une icône intemporelle.
-
Une histoire simple et déchirante par l'auteur de "En l'absence des hommes".
Thomas meurt. Thomas accepte de mourir. C'est ici, dans la maison de Saint-Clément, la maison de l'enfance, qu'il choisit d'attendre de mourir. Je suis auprès de lui. C'est encore l'été. J'ignorais qu'on pouvait mourir en été. Je croyais que la mort survenait toujours en hiver, qu'il lui fallait le froid, la grisaille, une sorte de désolation, que c'est seulement ainsi qu'elle pouvait se sentir sur son terrain. Je découvre qu'elle peut tout aussi bien exercer sa besogne en plein soleil, en pleine lumière. Je songe que Thomas l'accueillera en pleine lumière." Un jour, Thomas apprend qu'il est gravement malade et qu'il va probablement mourir. La nouvelle touche en plein coeur ce jeune homme si vivant, si amoureux. Comment supporter une telle épreuve? Lucas, son frère va l'accompagner pendant ces quelques mois. Ils iront se réfugier dans la maison d'enfance, la maison blanche de l'île de Ré. Non pas pour attendre la mort mais pour vivre intensément chacune des heures qui leur est donnée. On retrouve dans ce nouveau roman les qualités de "En l'absence des hommes", premier roman très remarqué de Philippe Besson paru en janvier 2001. "Son frère" a été adapté par Patrice Chéreau, avec Eric Caravaca et Bruno Todescini. Le film sera diffusé sur Arte au printemps 2003, puis sortira en salle. Il a reçu l'Ours d'argent du Festival du film de Berlin (la Berlinale).
http://www.philippebesson.com -
Louise, 40 ans, part s'installer dans une villa en Toscane pour écrire son roman. Elle abandonne à Paris son mari, François, meurtri mais résigné. À Livourne, ville portuaire où règne une chaleur écrasante, tout l'enchante : la qualité du silence, la mer partout présente, l'incessant ballet des ferries vers les îles. Et cette parfaite solitude que seule vient déranger la présence discrète et dévouée de Graziella, la gouvernante qui s'occupe de la maison. Louise n'a jamais connu un tel sentiment de plénitude. Elle écrit l'histoire d'une femme qui doit réapprendre à vivre après la disparition de son mari. Les mots viennent à elle tout naturellement.
Un jour, un jeune homme sonne à sa porte. C'est Luca, le fils de Graziella. Élève à l'Académie navale, il porte ses vingt et un ans avec une grâce insolente. Jamais Louise n'aurait pu envisager d'être troublée par un garçon de cet âge. Tenter de résister au charme de Luca serait pourtant aussi vain que de vouloir échapper à la moiteur de l'été. Au moment où elle cède à la sensualité de ce corps qui l'attire, elle apprend qu'un accident de voiture a grièvement blessé son mari. Fiction, fantasme et réalité se télescopent, mais dans quel but ? Louise doit se rendre au chevet de François, plus vulnérable que jamais. Forte de cette ferveur inattendue qui lui a ouvert les yeux, elle sait que l'instant est venu d'affronter tous les mensonges accumulés avec les années, quelles qu'en soient les conséquences...
Il y a des paysages dont la simplicité peut éclipser tout ce qu'on avait contemplé jusque-là, des retranchements volontaires qui vous révèlent à vous-mêmes, des rencontres qui ne peuvent se produire que lorsqu'on a fait le vide autour de soi. Roman sur la solitude nécessaire de l'écrivain, une solitude ni oppressante ni douloureuse, mais émancipatrice, De là, on voit la mer est une ode à la liberté, celle qui implique de faire des choix, de sacrifier ce qui n'a plus de raison d'être, liberté sans concession, qui peut sembler brutale, égoïste et déterminée, mais qui permet seule de créer, d'aimer à sa guise, de tenir la barre de son existence sans se soucier des préjugés ni des vents contraires...
-
" au commencement, il y a cette peinture d'edward hopper qu'on peut voir à chicago.
J'ai dû l'apercevoir à plusieurs reprises avant de m'en procurer une reproduction, un dimanche d'ennui. un soir, sans intention particulière, j'ai observé la femme en robe rouge de la peinture, assise au comptoir d'un café nommé phillies, entourée de trois hommes. alors, ça s'est imposé à moi, sans que j'aie rien cherché. j'ai eu l'envie impérieuse de raconter l'histoire de cette femme et des trois hommes autour d'elle, et d'un café de cape cod.
".
-
Paul Bruder et Thomas Spencer sont nés le même jour. Ce hasard va les rendre inséparables.
Leur enfance, insouciante et paisible, s'écoule au rythme du fleuve qui marque la frontière entre Mississippi et Louisiane.
À l'adolescence, leur amitié résiste à l'épreuve des amours et des convictions naissantes. Heureux, ils ne prêtent pas attention aux orages qui s'annoncent.
De la guerre de Corée à celle du Vietnam, d'Elvis à Marilyn, de la douceur des années 50 à la turbulence des sixties, leur destin va épouser les espérances et les convulsions d'un pays qui change.
Mais surtout, Paul et Thomas vont croiser la route de Claire MacMullen, une jeune femme libre.
Donc dangereuse.
Dans une période troublée, la part obscure des individus se révèle. Et peut même les conduire à commettre l'irréparable. -
L'histoire commence là, dans une ville de bord de mer, en automne.
Un homme revient et, avec lui, c'est le passé qui resurgit.
Des années plus tôt, il a été condamné pour un crime, peut-être le plus impardonnable qui soit.
Les gens n'ont pas oublié.
Il ne revient pas demander pardon. Il veut retrouver au plus âpre de lui-même cet état d'innocence dont on l'a si violemment privé.
Mais en finit-on jamais avec ses disparus et le temps d'avant ?
-
Dix ans après la publication d'En l'absence des hommes, premier livre de Philippe Besson, paraît Retour parmi les hommes, suite fiévreuse, lyrique et nostalgique de ce somptueux roman devenu culte.
En 1916, à la mort d'Arthur, son jeune amant tué au combat, Vincent de l'Étoile, héros d'En l'absence des hommes, s'est enfui. En Italie d'abord, puis en Égypte, au Soudan, en Abyssinie sur les traces de Rimbaud, en Syrie, au Liban ; errance de vagabond inconsolable, miséreux et rêveur ; puis c'est la traversée de l'Atlantique dans un bateau d'émigrants, l'Amérique, le New York des années vingt. Après quelques années de dérive à traîner son deuil, Vincent retourne en France en 1923 ; c'est un peu comme s'il acceptait enfin la mort d'Arthur. Quand il retrouve sa ville natale, il ne reconnaît rien et peine à trouver sa place dans ce Paris des années folles. Son mentor, l'écrivain Marcel Proust, est mort lui aussi. Mais le hasard va le mettre en présence de Raymond Radiguet, qui vient de publier Le Diable au corps. C'est un très jeune homme, talentueux, brillant, charismatique qui séduit profondément Vincent. L'attrait est réciproque bien que Radiguet soit hétérosexuel. Avec cette énergie et cette joie de vivre qui est la sienne, l'écrivain en vogue, protégé de Cocteau, entraîne son nouvel ami dans les milieux intellectuels parisiens et les folles nuits de Montparnasse. Mais il existe une face sombre de Radiguet, une fêlure chez ce garçon de vingt ans qui, malgré sa gloire éclatante et brutale, semble pressentir le sort tragique qui le guette et cette fièvre typhoïde qui va le tuer en décembre 1923.
Déambulation hypnotique à travers le monde, qui convoque les fantômes de Kafka, Rimbaud, Nizan ou Dos Passos, voyage solitaire où le héros se perd et se dissout plus qu'il ne se reconstruit, où le déracinement demeure même une fois retrouvées ses racines, ce très beau livre, à la fois grave et lumineux, est un chant d'amour déchirant à la gloire des disparus, un livre sur la douleur vécue comme exil intérieur. -
L'été finit à florence, ville des princes et des énigmes.
Mon histoire, elle, commence. je m'appelle luca et j'ai disparu. deux êtres s'en vont à ma recherche anna, ma compagne, tout en courage et en douleur, et leo, jeune homme mystérieux qu'on voit souvent rôder aux abords de la gare. que je vous dise : je suis mort. pourtant, c'est bien moi qui vous parle.
-
« Je connaissais Emmanuel Macron avant qu'il ne se décide à se lancer dans l'aventure d'une campagne présidentielle. Et quand il m'a exprimé son ambition d'accéder à l'Élysée, j'ai fait comme tout le monde : je n'y ai pas cru.
J'ai pensé : ce n'est tout simplement pas possible.
Pourtant, au fil des mois, au plus près de lui, de son épouse Brigitte et de son cercle rapproché, sur les routes de France comme dans l'intimité des tête-à-tête, j'ai vu cet impossible devenir un improbable, l'improbable devenir plausible, le plausible se transformer en une réalité.
C'est cette épopée et cette consécration que je raconte. Parce qu'elles sont éminemment romanesques et parce que rien ne m'intéresse davantage que les personnages qui s'inventent un destin. »
-
On a longtemps soupçonné Gaëtan Dugas, un steward canadien, d'avoir été le premier homme à transmettre le sida : il était homosexuel et aimait les nuits fauves. Mais d'autres avaient contracté la maladie avant lui. Qui fut le premier, alors ?
Philippe Besson redonne vie aux merveilleuses années 1980, juste avant l'hécatombe. Et nous livre une partie de la réponse.
Grand format 12.00 €Indisponible