Huis clos à bord du mythique train-couchette Rien ne relie les passagers montés à bord du train de nuit n° 5789. À la faveur d'un huis clos imposé, tandis qu'ils sillonnent des territoires endormis, ils sont une dizaine à nouer des liens, laissant l'intimité et la confiance naître, les mots s'échanger, et les secrets aussi. Derrière les apparences se révèlent des êtres vulnérables, victimes de maux ordinaires ou de la violence de l'époque, des voyageurs tentant d'échapper à leur solitude, leur routine ou leurs mensonges. Ils l'ignorent encore, mais à l'aube, certains auront trouvé la mort...
?Ils sont frère et soeur. Quand l'histoire commence, ils ont dix-neuf et treize ans.
Cette histoire tient en quelques mots, ceux que la cadette, témoin malgré elle, prononce en tremblant : " Papa vient de tuer maman. " Passé la sidération, ces enfants brisés vont devoir se débrouiller avec le chagrin, la colère, la culpabilité. Et remonter le cours du temps pour tenter de comprendre la redoutable mécanique qui a conduit à cet acte.
Avec pudeur et sobriété, ce roman, inspiré de faits réels, raconte, au-delà d'un sujet de société, le long combat de deux victimes invisibles pour réapprendre à vivre.
Quand j'étais enfant, ma mère ne cessait de me répéter : « Arrête avec tes mensonges. » J'inventais si bien les histoires, paraît-il, qu'elle ne savait plus démêler le vrai du faux. J'ai fini par en faire un métier, je suis devenu romancier. Aujourd'hui, voilà que j'obéis enfin à ma mère : je dis la vérité. Pour la première fois. Dans ce livre. Autant prévenir d'emblée : pas de règlement de comptes, pas de violence, pas de névrose familiale. Mais un amour, quand même. Un amour immense et tenu secret.
Qui a fini par me rattraper.
Cette année-là, j'avais vingt-deux ans et j'allais, au même moment, rencontrer l'insaisissable Paul Darrigrand et flirter dangereusement avec la mort, sans que ces deux événements aient de rapport entre eux.
D'un côté, le plaisir et l'insouciance ; de l'autre, la souffrance et l'inquiétude. Le corps qui exulte et le corps meurtri.
Aujourd'hui, je me demande si, au fond, tout n'était pas lié.
Après « Arrête avec tes mensonges », Philippe Besson poursuit son dialogue avec les fantômes de sa jeunesse et approfondit son souci d'exprimer sa vérité intime.
Hélène a vu en direct à la télévision les images d'un tremblement de terre dévastateur dans une ville lointaine ; son mari séjournait là-bas, à ce moment précis. Mathieu, quant à lui, a trouvé un jour dans un appartement vide une lettre de rupture. Ces deux-là, qui ne se connaissent pas, vont se rencontrer par hasard à Lisbonne. Et se parler. Une seule question les taraude : comment affronter la disparition de l'être aimé ? Et le manque ? Au fil de leurs déambulations dans cette ville mélancolique, dont la fameuse saudade imprègne chacune des ruelles tortueuses, ne cherchent-ils pas à panser leurs blessures et à s'intéresser, de nouveau, aux vivants ?
Los Angeles, 4 novembre 2008. L'Amérique retient son souffle, entre incrédulité et espoir : Obama sera-t-il, le soir même, élu Président ? Laura Parker, une femme ordinaire, vivant seule dans le quartier de West Hollywood, ne se pose pas cette question. En se levant, elle a pris une décision vertigineuse et la plus intime qui soit : à la fin du jour, elle se tuera. Samuel Jones, quant à lui, contemple avec tristesse les rouleaux du Pacifique, à Venice Beach. Il ne connaît pas Laura Parker. Dans quelques heures, pourtant, le hasard va mettre en présence ces deux éclopés. Et alors la seule question qui vaille sera posée : « Samuel Jones peut-il sauver Laura Parker ? »
Deux êtres que tout sépare se trouvent brutalement réunis par la mort d'un inconnu. Aussitôt, entre ces deux-là, surgit, sans qu'ils s'y attendent et sans qu'ils puissent s'y opposer, un sentiment violent. Un sentiment qui va les arracher à la solitude et au mensonge.
À Los Angeles, ville mythique et dangereuse, une intrigue criminelle peut quelquefois devenir une intrigue amoureuse.
Ils se sont aimés, à l'âge des possibles, puis quittés, sans réelle explication. Dix-huit ans plus tard, ils se croisent, presque par hasard, à Montréal. Qui sont-ils devenus ? Qu'ont-ils fait de leur jeunesse et de leurs promesses ? Sont-ils heureux, aujourd'hui, avec la personne qui partage désormais leur vie ?
Le temps d'un dîner de retrouvailles - à quatre - chaque mot, chaque regard, chaque geste est scruté, pesé, interprété. Tout remonte à la surface : les non-dits, les regrets, la course du temps, mais aussi l'espérance et les fantômes du désir.
À leurs risques et périls.
Se refusant au silence, Louise écrit à cet homme qui l'a quittée pour une autre. De longues lettres d'exil, de Cuba, New York et Venise, loin des souvenirs des temps heureux. Des lettres poignantes, laissées sans réponses, mais qui donnent voix aux blessures et empêchent le passé d'expirer dans l'oubli. Pour pouvoir, au bout des mots, réapprendre à vivre et se résoudre aux adieux.
Louise, 40 ans, part s'installer dans une villa en Toscane pour écrire son roman. Elle abandonne à Paris son mari, François, meurtri mais résigné. À Livourne, tout l'enchante : la qualité du silence, la mer partout présente, l'incessant ballet des ferries vers les îles. Louise n'a jamais connu un tel sentiment de plénitude. Elle écrit l'histoire d'une femme qui doit réapprendre à vivre après la disparition de son mari. Les mots viennent à elle tout naturellement.
Un jour, un jeune homme sonne à sa porte, Luca. Élève à l'Académie navale, il porte ses vingt-et-un ans avec une grâce insolente. Jamais Louise n'aurait pu envisager d'être troublée par un garçon de cet âge. Tenter de résister au charme de Luca est vain. Au moment où elle cède à la sensualité de ce corps qui l'attire, elle apprend qu'un accident de voiture a grièvement blessé son mari. Louise doit se rendre au chevet de François, plus vulnérable que jamais. Forte de cette ferveur inattendue qui lui a ouvert les yeux, elle sait que l'instant est venu d'affronter tous les mensonges accumulés avec les années, quelles qu'en soient les conséquences...
L'histoire commence là, dans une ville de bord de mer, en automne.
Un homme revient et, avec lui, c'est le passé qui resurgit.
Des années plus tôt, il a été condamné pour un crime, peut-être le plus impardonnable qui soit.
Les gens n'ont pas oublié.
Il ne revient pas demander pardon. Il veut retrouver au plus âpre de lui-même cet état d'innocence dont on l'a si violemment privé.
Mais en finit-on jamais avec ses disparus et le temps d'avant ?
« Regardez-moi bien. Qui sait si je serai encore là demain... » Si célèbre soit-il, James Dean, symbole de la jeunesse éternelle, demeure toujours aussi insaisissable. Vivre vite, roman choral tout en nuances, dresse, à travers la voix de ses proches, le portrait intime d'un garçon de l'Indiana, inconsolable et myope, turbulent mais d'une beauté irrésistible, qui s'est donné à tous, sans jamais appartenir à personne : un acteur incandescent devenu, en trois films et un accident de voiture, une icône intemporelle.
« Je voulais parler de gens qui se sont aimés et qui se retrouvent par hasard, dans un café désert, un dimanche, quand l'été s'en va. D'un homme maladroit qui, jadis, a fait le mauvais choix. D'une femme quittée qui a juré de ne plus souffrir. Du passé qui resurgit. Du bonheur qui n'est peut-être pas qu'un souvenir. De l'espoirqui renaît. Parce que c'est infatigable, l'espoir. Parce que ça peut redistribuer les cartes. » Philippe Besson.
Cet ouvrage a reçu le Grand Prix RTL-Lire.
Elle a grandi dans l'ombre de son frère aîné, surdoué scandaleux.
Lorsqu'il a choisi de s'enfuir, elle a appris l'absence et le manque.
Aujourd'hui, l'exilé volontaire est de retour de ses lointains voyages et il la réclame. Il ne lui propose que des jours fragiles, fébriles. Elle accepte sans réfléchir. Empêtrée dans ses frayeurs, guidée par un infatigable espoir, Isabelle Rimbaud est enfin prête, à trente ans, à cheminer aux côtés d'Arthur vers l'irréparable.
Ils s'appellent Thomas et Lucas et ils sont frères. L'un va mourir, l'autre va l'accompagner. Ils iront se réfugier dans la maison d'enfance, la maison blanche de l'île de Ré. Non pour attendre la mort, mais pour vivre intensément chacune des heures qui leur est donnée. Une histoire d'amour entre deux êtres que la vie avait séparés.
Après En l'absence des hommes (Pocket), ce livre est le deuxième de Philippe Besson. Il a été porté à l'écran par Patrice Chéreau, avec Bruno Todeschini et Éric Caravaca.
Philippe Besson a publié depuis L'arrière-saison et Un garçon d'Italie.
1923. Après des années d'errance pour oublier la mort d'Arthur, son amant tué au combat, Vincent revient à Paris qu'il reconnaît à peine et dans lequel il a du mal à trouver sa place. Le hasard va le mettre en présence de Raymond Radiguet, qui vient de publier Le Diable au corps. Avec cette énergie et cette joie de vivre qui sont les siennes, l'écrivain en vogue, protégé de Cocteau, entraîne son nouvel ami dans les milieux intellectuels parisiens et les folles nuits de Montparnasse...
L'été finit à Florence, ville des princes et des énigmes.
Mon histoire, elle, commence.
Je m'appelle Luca et j'ai disparu.
Deux êtres s'en vont à ma recherche : Anna, ma compagne, tout en courage et en douleur, et Leo, jeune homme mystérieux qu'on voit souvent rôder aux abords de la gare.
Que je vous dise : je suis mort.
Pourtant, c'est bien moi qui vous parle.
« Je connaissais Emmanuel Macron avant qu'il ne se décide à se lancer dans l'aventure d'une campagne présidentielle. Et quand il m'a exprimé son ambition d'accéder à l'Élysée, j'ai fait comme tout le monde : je n'y ai pas cru. J'ai pensé : ce n'est tout simplement pas possible. Pourtant, au fil des mois, au plus près de lui, de son épouse Brigitte et de son cercle rapproché, sur les routes de France comme dans l'intimité des tête-à-tête, j'ai vu cet impossible devenir un improbable, l'improbable devenir plausible, le plausible se transformer en une réalité. C'est cette épopée et cette consécration que je raconte. Parce qu'elles sont éminemment romanesques et parce que rien ne m'intéresse davantage que les personnages qui s'inventent un destin. »
« Elle le détaille tandis qu'il va prendre sa place : les cheveux en broussaille, le visage encore ensommeillé, il porte juste un caleçon et un tee-shirt informe, marche pieds nus sur le carrelage. Pas à son avantage et pourtant d'une beauté qui continue de l'époustoufler, de la gonfler d'orgueil. Et aussitôt, elle songe, alors qu'elle s'était juré de se l'interdire, qu'elle s'était répété non il ne faut pas y songer, surtout pas, oui voici qu'elle songe, au risque de la souffrance, au risque de ne pas pouvoir réprimer un sanglot : c'est la dernière fois que mon fils apparaît ainsi, c'est le dernier matin. » Un roman tout en nuances, sobre et déchirant, sur le vacillement d'une mère le jour où son dernier enfant quitte la maison. Au fil des heures, chaque petite chose du quotidien se transforme en vertige face à l'horizon inconnu qui s'ouvre devant elle.
Jusqu'à l'été de ses dix-huit ans, tout le séparait de son père, un séducteur impénitent, sûr de lui, et qui s'était surtout illustré par son absence. Alors quand père et fils se trouvent enfin réunis dans la maison familiale, face à l'océan, l'occasion semble propice à la réconciliation. Mais en huis clos, les rancoeurs enfouies peuvent resurgir, le souvenir d'une disparue remonter à la surface. Et certaines retrouvailles, prendre des allures de vengeance en marche.
Été 1916.
Vincent découvre la passion dans les bras d'Arthur, jeune soldat qui tente d'échapper pour quelques jours à l'horreur des tranchées. Dans le même temps, il ébauche une affection amoureuse avec l'écrivain mondain et renommé, Marcel Proust. Le temps de ce bel été, l'un va devenir l'amant, l'autre l'ami. Comme deux fragiles éclats de bonheur au milieu de la tragédie.
On a longtemps soupçonné Gaëtan Dugas, un steward canadien, d'avoir été le premier homme à transmettre le sida : il était homosexuel et aimait les nuits fauves. Mais d'autres avaient contracté la maladie avant lui. Qui fut le premier, alors ?
Philippe Besson redonne vie aux merveilleuses années 1980, juste avant l'hécatombe. Et nous livre une partie de la réponse.
Paul Bruder et Thomas Spencer sont nés le même jour. Ce hasard va les rendre inséparables. Sur les rives du Mississippi, les deux jeunes Américains liés par une amitié exceptionnelle vivent une jeunesse insouciante, à l'abri de l'agitation du monde. Jusqu'à ce que l'effervescence des années 1960 les rattrape. Mais surtout, Paul et Thomas vont croiser la route de Claire MacMullen, une jeune femme libre. Donc dangereuse. Dans une période troublée, la part obscure des individus se révèle. Et peut même les conduire à commettre l'irréparable.
THE NO.1 FRENCH BESTSELLER AND WINNER OF THE MAISON DE LA PRESSE PRIZE 'Stunning and heart-gripping' Andre Aciman, author of Call Me by Your Name 'A beautiful, shattering novel about desire and shame, about passionate youth and the regrets of age' Olivia Laing, bestselling author of Crudo and The Lonely City Just outside a hotel in Bordeaux, Philippe, a famous writer, chances upon a young man who bears a striking resemblance to his first love. What follows is a look back to Philippe's teenage years, to a winter morning in 1984, a small French high school, and a carefully timed encounter between two seventeen-year-olds. It's the start of a secret, intensely passionate, world-altering love affair between Philippe and his classmate, Thomas. Dazzlingly rendered by Molly Ringwald, the acclaimed actor and writer, in her first-ever translation, Besson's exquisitely moving coming-of-age story captures the tenderness of first love - and the heart-breaking passage of time. 'It has been years since anything moved me as much as Lie With Me . It will become a classic.' Jonathan Coe, bestselling author of Middle England 'An intense, unforgettable novel, alive with the ache of longing and loss.' Sarah Waters, bestselling, award-winning author of The Little Stranger and Fingersmith 'Devastating and tender; this is the book I wish I'd read when I was 15, and a book I'm glad to have as a companion now' Andrew McMillan, award-winning author of Physical 'A deeply moving depiction of first love, both tender and elegiac.' John Boyne, bestselling author of A Ladder to the Sky and The Heart's Invisible Furies 'A tender, sensuous novel' New York Times Book Review