« Cherchons la vérité, à défaut de faire régner la moindre justice. ».
Décembre 2010, Athènes, sur fond de manifestations antiaustérité.
Agent Evangelos, 60 ans, bientôt à la retraite, est devant son bar préféré, le Batman, quand on l'appelle pour une tête retrouvée sans corps. Au même moment, à la maternité, sa fi lle Andromède accouche, le voilà grandpère.
Il se rendre sur le lieu du crime, au bord du fl euve Evros, à la frontière greco-turque, en pleine zone militaire interdite.
L'aff aire est délicate : la Grèce doit construire un mur de barbelés pour empêcher le passage des migrants, et elle a besoin de l'argent de Bruxelles. Pour la hiérarchie d'Agent Evangelos « cette aff aire doit forcément être en lien avec les clandestins ». Mais la tête a été retrouvée près de l'Éros, un bordel pour soldats. Il faudra tout l'entêtement d'Agent Evangelos pour redonner son identité au cadavre et remonter le scénario de sa mort.
Le Mur grec s'achève avec le récit de Nikolaus Strom, entrepreneur allemand dans les clôtures de sécurité. En fuite, poursuivi par Agent Evangelos, il révèle une vérité qui corrobore la certitude du vieux fl ic : la justice ne règne pas.
A severed head is found on the Greek border near a wall planned to stop Middle Eastern immigrants crossing from Turkey. Intelligence Agent Evangelos wants the truth about the murder, human trafficking into Greece, and about the corruption surrounding the wall's construction. It is a mystery novel and a political thriller but more importantly it evokes the problems of the West incarnated in Greece: isolationism, fear of immigration, economic collapse and corruption.
Nicolas Verdan was born in Vevey, Switzerland in 1971. He was a prominent journalist before turning full-time to fiction. He splits his time between Switzerland and Greece.
Le 27 août 1965, Roquebrune-Cap-Martin, il est neuf heures du matin. Charles-Édouard Jeanneret, dit Le Corbusier, entre dans la mer. A dix heures, son corps sans vie sera retrouvé flottant près du rivage. Lors de ce dernier bain, précédant sa mort, le grand architecte, alors âgé de soixante-dix-huit ans, voit sa vie défiler devant ses yeux. Dans une apparente confusion, produite par la mémoire de ses émotions, il retrouve les êtres qui ont compté pour lui. Surgissent en particulier sa mère et toutes ces femmes qui ont profondément marqué son oeuvre picturale, littéraire et architecturale. Sans regret, sans la moindre culpabilité, il traverse une ultime fois, comme dans un songe, cette planète qu'il a parcourue en long et en large, sur terre comme dans les airs. À La Chaux-de-Fonds, qui l'a vu naître, à Paris où il vit, à Ronchamp, dans sa chapelle où s'exprime son refus de Dieu et sa foi en la matière, en passant par le Vichy du maréchal Pétain et le village de Corseaux, où vécut longtemps sa "chère petite maman", Le Corbusier se souvient, en toute bonne conscience, sans même l'idée d'une remise en question. Avec insistance, quatre villes, Alger, Rio, New York et Chandigarh, traversent en images le film accéléré de son puissant désir créateur. Sentant ses forces l'abandonner, il laisse venir en lui cette eau qui, dit-il, finit par avoir raison de tout. Fruit d'une longue enquête sur la vie et l'oeuvre de Le Corbusier, ce livre rassemble une série d'événements qui se sont réellement produits. Leur interprétation relève de l'inspiration libre du romancier qui s'approprie ainsi l'une des plus étonnantes sagas du XXe siècle.
Chromosome 68, c'est l'histoire de la génération " d'après Mai 68 ". Laura, urgentiste, soigne Bruno, un manifestant blessé lors des émeutes du Sommet du G8 à Gênes en 2001. Elle se lie peu à peu à lui, et découvre alors l'importance de son propre père, militant proche des Brigades rouges, qui les a quittées, elle et sa mère, pour rejoindre la clandestinité et qui a fini sa vie en prison. Ici, c'est une autre voix que celle de la " Génération 68 " qui s'exprime. La voix d'un représentant de la génération suivante, presque d'un autre monde.