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Jean christophe Goddard
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Ce sont d'autres gens : Contre-anthropologie décoloniales du monde blanc
Jean-christophe Goddard
- WILDPROJECT
- Le Monde Qui Vient
- 4 Octobre 2024
- 9782381140742
Guyane, Brésil, Congo, Cameroun... : des savoirs critiques du monde blanc, par les sociétés colonisées
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Chaque volume de la collection « Thema » propose une approche pluraliste d'une notion susceptible d'être mise au programme des enseignements de philosophie générale. Il consiste dans un ensemble limité de contributions vouées chacune à l'analyse et à l'interprétation d'un moment significatif de l'histoire philosophique de cette notion.
Afin d'éviter la dispersion des connaissances et d'ouvrir un accès aux doctrines mêmes, aux questions originales qu'elles soulèvent et aux profondes transformations qu'elles font subir à la notion, chaque volume consacre à ces seuls moments forts de larges exposés rédigés par des historiens de la philosophie spécialisés dans l'étude d'une période ou d'un auteur. -
Ce volume, consacré à la notion de "pulsion", s'ouvre par un longue contribution d'Yves-Jean Harder qui, à travers une mise en relation des textes platoniciens et freudiens, s'efforce de faire apparaître l'originalité de l'investissement pulsionnel du philosophe. Il accueille, en outre, trois analyses détaillées de la manière dont la notion de "pulsion" s'est élaborée chez les trois auteurs modernes qui lui ont donné une place de choix au sein de leur entreprise philosophique propre : une contribution de Patrick Wotling sur la détermination, chez Nietzsche, de la pulsion comme processus affectif de production d'interprétations; une contribution de Jocelyn Benoist sur la connexion du psychique et du somatique dans le concept de pulsion chez Freud, et sur la "pulsion de mort" comme clé de la compulsivité de toute pulsion; une contribution de Bruce Bégout sur la formation chez Husserl du concept d'une "intentionnalité pulsionnelle" comme élément originel de la vie subjective. Le volume comprend également une contribution de Jean-Christophe Goddard sur l'introduction, chez Fichte, du concept de pulsion au coeur de la philosophie morale, une contribution de Vincent Stanek sur la pulsion comme manifestation privilégiée de l'acte de la volonté chez Schopenhauer, une contribution d'Arnaud François sur la possibilité de penser, chez Bergson, l'élan vital comme pulsion, et la pulsion comme liberté, enfin une contribution d'Alexander Schnell sur le statut transcendantal de la pulsion dans l'ouverture au monde chez Heidegger.
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Fidèles à l'esprit de rigueur et de clarté qui caractérisait, dans cette même collection, les volumes consacrés à la Nature et au Corps, les contributions sur le Pouvoir présentées ici ont à coeur de mobiliser les ressources non seulement politiques, mais aussi logiques, épistémologiques, métaphysiques, théologiques ou esthétiques, de la tradition philosophique, afin de tenter de donner consistance à une notion réputée confuse et de mieux cerner les enjeux spécifiques de notre temps.
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Violence et subjectivité ; Derrida, Deleuze, Maldiney
Jean-christophe Goddard
- Vrin
- Moments Philosophiques
- 1 Septembre 2008
- 9782711619757
« L'hystérique, c'est à la fois celui qui impose sa présence, mais aussi celui pour qui les choses et les êtres sont présents, trop présents, et qui donne à toute chose et communique à tout être cet excès de présence » (Deleuze). L'essai de Jean-Christophe Goddard porte tout entier sur cette présence excessive ou cette station dans la présence du sujet hystérique et sur la manière dont elle fournit à la philosophie française contemporaine le paradigme d'une nouvelle subjectivité, d'une nouvelle manière d'être soi-même, qui conjugue la plus immédiate présence à soi et la plus grande ouverture à l'imprévisible, la singularisation la plus extrême et l'universalisation la plus absolue. Une telle station ambivalente, athlétique, du sujet, à la fois isolé en propre et disséminé en tous, ne va toutefois pas sans l'application à soi d'une certaine violence, dont J.-Ch. Goddard souligne la parenté avec la violence du meurtre sacré qui est au fondement de tout ordre humain. Il met singulièrement en valeur la manière dont la pensée française de la seconde moitié du XXe siècle installe la Figure de l'hystérique précisément à la place de Dionysos-Zagreus, attendant de la subjectivité émissaire et créatrice qu'elle incarne de pouvoir seule sauver l'humanité du chaos. En cette mesure, il jette les bases d'une anthropologie de la pensée contemporaine.
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Fichte ; la philosophie de la maturité (1804-1814) ; réfléxivité, phénoménologie, philosophie
Jean-christophe Goddard, Marc Maesschalck
- Vrin
- Bibliotheque D'histoire De La Philosophie
- 9 Octobre 2003
- 9782711616466
L'intérêt de la recherche internationale pour la dernière philosophie de Fichte n'a cessé de croître. C'est dans cette dynamique de découverte et d'enrichissement que s'inscrit le présent volume, qui non seulement offre une interprétation originale des principaux moments spéculatifs et systématiques de la dernière période (les exposés de la Doctrine de la science de 1804, 1810, 1811, 1812 et 1813), mais exploite également les textes des tout derniers manuscrits (1814) du journal philosophique de Fichte encore inédits (le Diarium).
Dans une première partie ont été rassemblés les articles traitant des questions fondamentales de la période de Berlin : le rapport de l'ontologie et du transcendantalisme, de l'absolu et du phénomène, l'essence de la manifestation, la doctrine de l'image, la théorie de la réflexivité. Une seconde partie éclaire trois des grands aspects de la philosophie appliquée de Fichte dans cette même période : la théorie de la religion, de l'Etat et de l'éducation. Enfin, une troisième partie rassemble les textes qui articulent et confrontent la démarche spéculative et phénoménologique du dernier Fichte aux traditions philosophiques contemporaines que sont l'hégélianisme, le perspectivisme nietzschéen, la phénoménologie husserlienne, le cognitivisme. -
La philosophie fichtéenne de la vie : Le transcendantal et le pathologique
Jean-christophe Goddard
- Vrin
- 7 Octobre 2002
- 9782711613991
Fichte, auteur marginal, réputé obscur et souvent délaissé, a vu sa gloire éclipsée par celle de Hegel. Celui-ci souhaita néanmoins reposer pour l'éternité auprès de son aîné. Fichte, par aversion pour toute contrainte scolaire, fut si soucieux de ne pas entraver la libre réflexion de son lecteur, et servit si mal la cause de ses glossateurs, que tout le XIXe siècle allemand, et même français, finit, sans le savoir, par parler sa propre langue, et par accomplir comme des actes suprêmement personnels et novateurs ceux-là mêmes auxquels il avait pourtant lui-même invité.L'un des enjeux de la lecture ici suggérée est d'établir, à travers la continuité du projet fichtéen de part et d'autre de la ligne de fracture constituée par l'accusation d'athéisme, l'unité originaire de la philosophie du moi et de la philosophie de l'absolu. Si le philosophe chrétien rejoint ainsi l'athée de rigueur, c'est qu'il y a dans le christianisme, comme le note Gilles Deleuze, « un germe d'athéisme tranquille », la totalité de l'événement christique enseignant à l'homme à ne plus se vivre tout à fait comme une essence, mais plutôt comme un accident.
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Fichte, Assise fondamentale de la doctrine de la science (1794)
Jean-christophe Goddard
- Ellipses
- 9 Mars 2000
- 9782729859985
C'est grâce à l'appui de Goethe que Fichte accéda en 1794 à la chaire de philosophie, laissée vacante par Reinhold, de la fameuse université d'Iéna. Le succès de Fichte y fut immense, et ses premiers cours, consacrés à la fondation de son système, parurent feuille à feuille sous le titre d'Assise fondamentale de la doctrine de la science. Ce texte, plus couramment désigné comme la Doctrine de la science de 1794, exerça une influence hors du commun sur la philosophie allemande du XIXe siècle. Les premiers disciples de Fichte s'appelaient Reinhold, Schelling, Frédéric Schlegel, Novalis ; Hölderlin se plongea si profondément dans l'étude de la Doctrine de la science que sa pensée en gardera tardivement la marque. Hegel, enfin, ne put inaugurer son oeuvre propre sans repousser dans l'ombre la figure trop lumineuse de Fichte, auquel il ne cessera cependant d'emprunter.
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Hegel et l'hégélianisme
Jean-christophe Goddard
- Armand Colin
- Synthese
- 1 Septembre 1998
- 9782200218997
Hegel est, dans la première moitié du XIXe siècle, l'auteur d'un ample système philosophique élaboré à partir d'une redéfinition de la raison dialectique comme principe de vie. Ce système se présente sous la forme d'une encyclopédie rationnelle des savoirs et des figures historiques de la culture universelle, qui demeure encore aujourd'hui la référence obligée de toute entreprise philosophique, fût-elle antisystématique.Cet ouvrage :· replace l'entreprise hégélienne dans le contexte du postkantisme et en indique la signification théologique et religieuse;· précise la nature de la méthode dialectique à partir de la conception hégélienne de la raison et retrace les principaux moments de la genèse du système ;· traite des tentatives de rejet ou d'assimilation de la pensée hégélienne à la fin du XIXe siècle en Allemagne (Feuerbach, Marx) et au XXe siècle en France (à partir de la lecture de Kojève).Jean-Christophe Goddard est maître de conférences à l'université de Poitiers et membre du Centre de recherche et de documentation sur Hegel et l'idéalisme allemand. Il est également spécialiste de Fichte, dont il a traduit et présenté, entre autres ouvrages, La Destination de l'homme (GF-Flammarion, 1995).Hegel dans son temps : La vie de Hegel. L'héritage kantien. Un philosophe chrétien : L'inspiration religieuse. Le Dieu de Hegel. Système et dialectique : Entendement et raison. Le projet encyclopédique. La logique : La Science de la logique. La nature et l'esprit : La Philosophie de la nature. La Philosophie de l'esprit. Le posthégélianisme : De Feuerbach à Marx. Perspectives contemporaines.