« Jouant de tous les registres, depuis les mètres traditionnels jusqu'au poème figuré, jamais Apollinaire n'a montré dans son expression une telle audace et une telle invention.
Ni dans son inspiration.
Amant persuadé que Le vice n'entre pas dans les amours sublimes il chante la joie et la douleur des corps sans oublier que "le corps ne va pas sans l'âme", à la fois rêvant d'un inacessible absolu et acceptant les partages les plus dérisoires.
Soldat vivant au jour le jour les misères des premières lignes, il a le courage de contempler l'insolite beauté que suscite la guerre, et de la dire.
Mais dans la magnificence de l'amour comme dans l'émerveillement qu'il ressent, artilleur, sur la ligne de feu, il reste, proche de nous, l'homme qui sait sa faiblesse et le prix de l'attente :
Je donne à mon espoir tout l'avenir qui tremble comme une petite lueur au loin dans la forêt. » Michel Décaudin.
«Dans une lettre adressée à André Billy pour le remercier d'un compte rendu, Apollinaire déclarait :
"Quant aux Calligrammes, ils sont une idéalisation de la poésie vers-libriste et une précision typographique à l'époque où la typographie termine brillamment sa carrière, à l'aurore des moyens nouveaux de reproduction que sont le cinéma et le phonographe." Certes la carrière de la typographie, en donnant à ce mot son acception la plus large et en y intégrant tous les perfectionnements récents qu'Apollinaire ne connaissait pas : linotype, lumitype, etc., est bien loin d'être terminée, pourtant, près de cinquante ans plus tard (quand on lit ces textes si frais, on a peine à croire qu'ils ont été composés il y a déjà si longtemps), sa vision nous apparaît comme prophétique. [...] L'intérêt que, dès sa jeunesse, Apollinaire avait marqué pour les caractères cunéiformes et chinois, la sensibilité qu'il avait pour les vieux beaux livres du Moyen Âge ou de la Renaissance, lui ont permis de sentir d'emblée ce qu'il y avait de décisif dans l'introduction flagrante de lettres et de mots dans leurs tableaux par les cubistes, et à l'interpréter dans le contexte de cette révolution culturelle en train de s'esquisser.
Le recueil projeté d'idéogrammes lyriques mis en souscription en 1914 et qui devait comprendre tous les calligrammes figuratifs de la première section de notre recueil "Ondes" (terme que la "Lettre-Océan" nous oblige à interpréter comme désignant avant tout les ondes de la radio), était, comme en témoigne son titre "Et moi aussi je suis peintre", une réponse poétique à la prise de possession de la lettre et du mot par la peinture cubiste, mais dès le "Bestiaire ou Cortège d'Orphée" de 1911 on voit posé de la façon la plus franche le problème du rapport entre le poème, son illustration et la page.».
Michel Butor.
Dossier pédagogique d'Henri Scepi et Charlotte Laugraud-de Sainte Hermine.
Sous le pont Mirabeau coule la Seine »... Parmi les vers que les amoureux de la poésie murmurent de temps à autre, bon nombre, sans aucun doute, proviennent des pages vivifiantes d'Alcools. Ce recueil révèle la fascination d'Apollinaire pour l'esprit nouveau des premières années du XXe siècle. Il nous fait don de mots en liberté qui chantent la mélancolie des souvenirs d'amours défuntes, la magie des légendes rhénanes, la beauté mouvementée de la vie urbaine moderne. Un véritable kaléidoscope.
L'oeuvre phare d'Apollinaire, suivie d'un parcours littéraire « Modernité poétique ? ». Dans une édition conforme aux nouveaux programmes de français du lycée, incluant notamment des prolongements artistiques et culturels et un dossier Nouveau bac.
L'oeuvre Poète de la tour Eiffel et des amours blessés, écrivain mélancolique des prisons et ami des peintres cubistes, Apollinaire rassemble dans Alcools les différents visages de sa révolution poétique.
Le parcours « Modernité poétique ? » 10 poèmes, écrits au tournant des XIXe et XXe siècles, pour explorer la notion de modernité en poésie.
Le dossier Toutes les ressources utiles au lycéen pour étudier l'oeuvre dans le cadre des nouveaux programmes :
* un avant-texte pour situer l'oeuvre dans son contexte * au fil du texte, la rubrique « Des clés pour vous guider » * après le texte :
Des repères sur l'oeuvre un groupement de textes complémentaires sur la poésie amoureuse des sujets types pour l'écrit et l'oral du nouveau bac français Des prolongements artistiques et culturels 6 oeuvres représentatives de la modernité en peinture, et des outils pour les analyser.
Et un guide pédagogique Sur www.classiques-et-cie.com. En accès gratuit réservé aux enseignants, il inclut tous les corrigés : des questionnaires au fil du texte, des sujets de bac, des lectures d'images
Une symphonie de baisers, de grenades, d'adieux : l'histoire d'un grand amour brûlé par le désir. On entend dans les lettres du poète français le plus révolutionnaire du vingtième siècle à sa Lou les douces harmonies des sentiments, les dissonances stridentes des incompréhensions, une mélodie charmeuse et charnelle. Une splendide correspondance amoureuse avec en fond sonore les bruits métalliques de plus en plus menaçants de la Grande Guerre.
Lyon-Vaise, 4 avril 1915. Jour de Pâques. Six heures du soir. Mon petit Lou très chéri. Je t'écris sans savoir si même je dois t'écrire et si mes lettres te font plaisir. Nous sommes en gare de Lyon-Vaise. Je t'écris sur mon sac individuel. Il paraît que nous allons non en Argonne mais à Mourmelon-le-Petit dans le groupe de 90 du 38ème 43e batterie qui a été amochée. Dès que j'ai su que définitivement t'étais plus à moi, en ai eu un peu de peine, peut-être même beaucoup. Je suis fidèle comme un dogue ai-je écrit dans Alcools et tu aurais dû te douter que tout ce que je disais de te tromper était pas vrai. Pour le moment, je préfère mourir et ferai possible pour cela. Si pas possible, on verra. " Cette nouvelle édition est augmentée de plusieurs lettres restées longtemps inédites.
«Au revoir ma chérie, je t'embrasse de tout mon coeur, de toute ma force, de toute ma virilité sur tout ce que je désire, sur tes seins roses et merveilleux. Tes lettres sentent bon les parfums de Grasse. Ce matin à l'écurie j'ai trouvé un pinson mort de froid, mais encore tiède. Je voulais lui masser le coeur pour essayer de le faire revivre, mais le vieil adjudant de ma batterie, me l'a demandé pour le porter au mess, et le manger.» Hymne à l'amour vibrant et sensuel en temps de guerre, ces lettres d'Apollinaire sont aussi un précieux témoignage sur la vie quotidienne des poilus.
La courte vie et l'oeuvre multiple de Guillaume Apollinaire inaugurent le xxe siècle et l'éclairent tout entier. Conteur, journaliste, critique d'art et théoricien de la peinture, il est avant tout l'inventeur d'un langage poétique qui révèle la fragilité cruelle de l'amour, l'horreur de la guerre et l'insaisissable mouvement de la vie.
Le poète du Pont Mirabeau, de La Chanson du mal-aimé et des Calligrammes avait une devise - « J'émerveille » - qu'il a honorée en explorant « le chant de tout l'amour du monde ». En 1912, il exprimait un voeu : « Hommes de l'avenir souvenez-vous de moi. » Un siècle plus tard, l'ami, entre autres, de Picasso, de Max Jacob et d'Alfred Jarry, l'amoureux de Montmartre et de Montparnasse, le précurseur du surréalisme a conquis la gloire et nous émerveille.
Le 9 novembre 1918 s'éteignait à 38 ans, victime de la grippe espagnole, Wilhelm de Kostrowitzky dit Guillaume Apollinaire. Sous les fenêtres de son appartement du boulevard Saint-Germain, il entendait la foule crier à l'encontre du Kaiser "À mort Guillaume " : deux jours avant l'armistice, le peuple de Paris criait victoire. Cent ans plus tard, Apollinaire, inventeur de la poésie moderne, est unanimement considéré comme un phare de la poésie française au même titre que Ronsard, Hugo, Baudelaire ou Rimbaud. Alcools, son recueil majeur, est sans doute le livre de poésie le plus lu du XXème siècle. Il est incontestablement la figure de proue de la collection Poésie /Gallimard, vendu à ce jour à près de 1 600 000 exemplaires, les six titres d'Apollinaire dans la collection dépassant les deux millions...
Nous ne pouvions donc manquer de saluer le centenaire de la mort du poète : dans la veine des ouvrages illustrés de le collection (Char Giacometti, Picasso-Reverdy, Eluard-Man Ray), nous avons imaginé ce livre, Tout terriblement, qui est un florilège des plus fameux poèmes d'Apollinaire illustrés d'oeuvres des peintres proches du poète qui fut, on le sait, un critique d'art visionnaire. De Matisse à Marie Laurencin et de Picasso à De Chirico et Derain, tous viennent illuminer les plus beaux poèmes de l'Enchanteur du siècle.
C'est à Laurence Campa, auteure chez Gallimard de la biographie de référence du poète, que nous en avons confié la conception. Un livre comme un bréviaire du génie poétique d'Apollinaire, plein de mouvement et de couleur, propre à réjouir tous les amateurs de poésie et à engager les jeunes lecteurs et lectrices dans un univers où "le mystère en fleurs s'offre à qui veut le cueillir".
"Si je vous tenais dans un lit, vingt fois de suite je vous prouverais ma passion. Que les onze mille vierges ou même les onze mille verges me châtient si je mens !" Tel est le serment fait par le prince Mony Vibescu à la belle Culculine. De Paris à Port-Arthur en passant par Bucarest, le fougueux Roumain va prouver sa passion de maintes manières à bien des partenaires.
«Le baron dormait dans un coin de la chambre, sur quelques couvertures de voyage. Il fit un pet qui fit rire aux larmes sa moitié. Macarée pleurait, criait, riait, et quelques instants après mettait au monde un enfant bien constitué du sexe masculin. Alors, épuisée par tous ces efforts, elle rendit l'âme, en poussant un hurlement semblable à cet ululement que pousse l'éternelle première femme d'Adam, lorsqu'elle traverse la mer Rouge.
En rapportant ce qui précède, je crois avoir élucidé l'importante question du lieu natal de Croniamantal. Laissons les 123 villes dans 7 pays sur 4 continents se disputer l'honneur de lui avoir donné naissance.
Nous savons maintenant, et les registres de l'état civil sont là pour un coup, qu'il est né du pet paternel, à La Napoule aux cieux d'or, le 25 août 1889, mais fut déclaré à la mairie seulement le lendemain matin.
C'était l'année de l'Exposition Universelle, et la tour Eiffel, qui venait de naître, saluait d'une belle érection la naissance héroïque de Croniamantal.»
De larges extraits du "Bestiaire" réunissent des quatrains inspirés par les animaux les plus familiers ou les plus aimés des enfants : du chat à la sauterelle en passant par le dromadaire et le dauphin.
«Né des curiosités de l'adolescence, nourri des révoltes et des expériences de l'homme, ordonné par la puissance magique du poète, L'Enchanteur pourrissant n'est pas une composition laborieuse alourdie par une érudition mal digérée, mais bien, comme l'avait depuis longtemps reconnu André Breton, l'un des plus admirables livres d'Apollinaire. Celui-ci, d'ailleurs, le plaçait au même rang que le Bestiaire, Alcools et Calligrammmes, et, dans la querelle du simultanisme qui éclata en 1914, il ne craignit pas de braver l'incompréhension de ses adversaires en invoquant cette oeuvre déjà ancienne comme preuve de son antériorité dans la découverte des techniques nouvelles.»Michel Décaudin.
Pour Guillaume Apollinaire, la poésie se trouve en toute chose, dans les légendes comme dans les souvenirs mythologiques, dans les bruits de la rue et sur les murs de la ville, dans la vie sous toutes ses formes, dans le temps qui s'enfuit et la Seine qui coule sous le pont Mirabeau.
Puis dans l'amour bien sûr, et ses amères désillusions, que l'auteur de « La Chanson du Mal-Aimé » transforme en mélodies nostalgiques.
Chef de file de l'avant-garde, Guillaume Apollinaire meurt en 1918 des suites de la Grande Guerre, mais reste comme celui qui, par son goût du nouveau et de la surprise, a ouvert la voie au renouveau poétique du XXe siècle.
@ Disponible chez 12-21.
L'ÉDITEUR NUMÉRIQUE.
Le jeune Roger ne rêve que de filles et de femmes, de séduction, d'abandons et d'étreintes, d'odeurs et de formes abondantes... Rapidement déniaisé, l'adolescent embrasse, caresse et séduit tout ce qui porte jupon, ne reculant devant aucun fantasme ni aucune perversion pour assouvir ses désirs et parfaire son apprentissage amoureux...
Notice de Michel Décaudin
Recueil de seize contes écrits entre 1902 et 1910, période durant laquelle sont composés les poèmes d'Alcools, L'Hérésiarque est le premier livre publié par Apollinaire.
De la Rhénanie jusqu'à Nice, en passant par Stavelot, Rome ou Prague, les villes que ses propres vagabondages l'ont amené à explorer sont le prétexte d'intrigues singulières, mystérieusement colorées par l'érudition que lui ont fournie ses inlassables flâneries bibliographiques.
Peuplé de cardinaux rêveurs, d'assassins retors, d'amoureux éconduits mais entêtés, de chiffonniers mégalomanes et d'une vaste collection de prêtres improbables, L'Hérésiarque est une démonstration parfaitement maîtrisée du talent de prosateur d'Apollinaire.
Présenté dans un ordre chronologique, l'ensemble des critiques d'art d'Apollinaire permet de se former un jugement indépendant sur ses idées esthétiques, sa compétence et son rôle dans le développement de l'art moderne. En outre, ses écrits, en tant que chroniques, nous font revivre jour par jour l'époque la plus animée, la plus héroïque du XXe siècle.
Les textes s'échelonnent de 1902 à 1918. On y découvre constamment un grand esprit, un grand poète et un homme de goût, ce qui n'empêche nullement le piquant, la fraîcheur et l'imprévu. La critique de Guillaume Apollinaire, en effet, était souvent subjective, impressionniste ; il n'hésitait pas à dire avec candeur : « J'aime ce tableau », ou : « Je trouve ce tableau détestable. » À l'analyse rigoureusement intellectuelle, il préférait l'impression lyrique, et « son génie de critique », comme l'a remarqué André Salmon, « était inséparable de son génie de poète ».
On trouvera dans ce volume :
1°) Dans l'ordre chronologique de leur publication, les grandes oeuvres en prose, de L'Enchanteur pourrissant à la posthume Femme assise ; les contes écartés du Poète assassiné sont donnés à la suite de ce recueil ; une section a été réservée aux contes retrouvés dans des revues et des journaux.
2°) Les titres de la série «L'Histoire romanesque» : La Fin de Babylone, Les Trois Don Juan et le fragment manuscrit retrouvé de La Femme blanche des Hohenzollern ; nous avons écarté La Rome des Borgia, parue dans la même collection, qu'Apollinaire a bien signée, mais qu'il n'a jamais reconnue comme sienne.
3°) Quelques fragments ou projets manuscrits.
Dans une dernière section ont été rassemblés quelques textes d'une nature différente. D'abord des essais dramatiques. Ensuite, deux scénarios de films, l'un à peine ébauché, le second d'une écriture cinématographique déjà élaborée.
De la chanson au vers libre, la poésie d'Apollinaire et à la fois classique et passionnément inspirée par la modernité. Mélancolique et fervente, elle chante la vie, l'espérance, l'amour, la fuite du temps. La puissance d'une parole poétique inégalée.
«Les hommes ne se séparent de rien sans regret, et même les lieux, les choses et les gens qui les rendirent les plus malheureux, ils ne les abandonnent point sans douleur.
C'est ainsi qu'en 1912, je ne vous quittai pas sans amertume, lointain Auteuil, quartier charmant de mes grandes tristesses. Je n'y devais revenir qu'en l'an 1916 pour être trépané à la Villa Molière.» Le flâneur des deux rives a paru en 1918, l'année de la mort de Guillaume Apollinaire. Le texte qui annonce le surréalisme a exercé une influence profonde.
Contemporains pittoresques, recueil d'articles dispersés et introuvables, est un ouvrage posthume.
Extrait du recueil Alcools, ce poème relate l'amour impossible d'Apollinaire pour une gouvernante anglaise rencontrée lors d'un séjour en Allemagne. En une modernité poétique proche de l'esthétique cubiste, Apollinaire, multipliant les points de vue, juxtapose à sa détresse sentimentale des figures et des scènes de vies présentes, historiques, mythologiques ; des animaux réels ou bestiaire inventé ; divers lieux ; différentes saisons. Cet univers, après avoir été analysé et décomposé, se trouve réassemblé, en une chanson sous la voie lactée revenant elle-même avec récurrence en refrains revisités. Une Å«uvre à la fois intimiste et universelle.
Guillaume Apollinaire avait sept maîtresses de plume pendant la Grande Guerre : les cinq femmes qu'étaient Marie, Louise, Madeleine, Jeanne et Jacqueline et deux allégories, la guerre et la mort. À toutes il écrivit des lettres qui étaient très souvent porteuses de ses plus beaux vers.
« Faire l'amour et faire la guerre » : dès le 10 août 1914, date de sa demande d'engagement volontaire et de naturalisation, Guillaume Apollinaire a décidé qu'il n'aurait pas d'autre choix. Entre le 4 avril 1915, date de son départ pour le front et le jour de sa mort, le 9 novembre 1918, Guillaume Apollinaire ne cesse d'écrire aux femmes aimées. C'est sans doute de sa part une stratégie secrète et subtile pour survivre au coeur de l'apocalypse. Créer pour contrer le néant et résister à la destruction. Canaliser son énergie vitale en érotisant, en poétisant tous ce qui passe, les femmes comme les tranchées. Exorciser la mort en cultivant l'obsession de la beauté des choses. Ne jamais perdre l'oeil du peintre-poète. Exprimer les merveilles de la bataille, qu'elle soit amoureuse ou guerrière. Conjurer en permanence, combattre ses trois compagnes de toujours, celles qui le harcèlent depuis sa petite enfance, et contre lesquelles il lutte en permanence : l'angoisse, la tristesse et la solitude.
Première oeuvre achevée qu'Apollinaire destinait à la publication, L'Enchanteur pourrissant - dont la pre- mière version date de 1898, mais qui sera publié en 1909 - sera aussi sa seule incursion dans le monde arthurien. Issu des lectures désordonnées du poète qui découvrait à cette époque les romans médiévaux bretons et empreint de sa fascination pour le thème de l'enfant sans père, L'Enchanteur pourrissant est un texte fort et révélateur du talent baroque d'Apol- linaire. C'est la rencontre entre Merlin et ce grand poète qui allait faire de L'Enchanteur pourrissant une des pierres les plus atypiques de l'édifice arthurien du XX e siècle.